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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:44

Angelo HoussouLe 17 Mai 2013, alors que tous les regards étaient focalisés sur l’imminente décision du Procureur de la République de Paris au sujet de la requête d’extradition de Patrice TALON et de Oliver BOCCO tous deux abondamment cités dans les dossiers de tentative d’empoisonnement du Président de la République, une ordonnance s’invite dans la cour des célébrités avec son auteur.

Le juge du 6ième Cabinet Angelo HOUSSOU décide contre toute attente de ravaler ses vomissures. Sept mois en effet, après avoir été saisi par le Procureur de la République d’un dossier de tentative d’assassinat par empoisonnement du Docteur Boni YAYI, le juge Angelo HOUSSOU a décidé en toute connaissance de cause de poursuivre et de placer sous mandat de dépôt certaines personnes notamment Zoubérath KORA, Ibrahim MAMA CISSE et Moudjaidou SOUMANOU.

Pour la manifestation de la vérité, le même juge a émis expressément deux différents mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des sieurs Patrice TALON et Olivier BOCCO. La célérité avec laquelle ce juge a lancé son instruction présageait certainement d’un procès retentissant. Mais c’est plutôt à un revirement spectaculaire que nous assistons avec l’ordonnance du siècle pris par le juge Angelo HOUSSOU. Cette ordonnance qui a tout l’air de l’exécution d’un contrat regorge d’énormes contradictions qu’il convient de circonscrire. Le 17 Mai 2013, dans son ordonnance de non lieu général, le juge revient sur ses dires en insinuant de façon grotesque «qu’il n’y a pas eu commencement d’exécution ». Il estime que les actes posés par les acteurs sont « trop peu sérieux » c’est-à-dire que la rencontre de planification du crime à New York en Septembre 2012, celle de Bruxelles le 17 Octobre 2012, la substitution de médicaments fabriqués par ceux usuellement consommés par le Chef de l’Etat à son domicile, le transport des médicaments par Moudjaidou SOUMANOU de Paris à Cotonou le 19 Octobre 2012, la remise des médicaments au Docteur Ibrahim MAMA CISSE par Moudjaidou SOUMANOU le soir du 19 Octobre 2012, les échanges de messages incriminés entre Zoubérath KORA et Patrice TALON entre le 17 et 20 Octobre 2012 dans lesquels TALON discutaient ouvertement du crime à commettre, sont aujourd’hui du « pipo » aux yeux de Angelo HOUSSOU, devant qui les auteurs eux mêmes sont pourtant passés aux aveux. Ainsi sept mois après l’ouverture du dossier, le juge HOUSSOU qui avait pourtant signifié que les inculpés ont « volontairement tenté de donner la mort au Président de la République » remet aujourd’hui en doute le dessein criminel de ces inculpés.

C’est ce même juge, on se rappelle qui le 22 Octobre 2012 déclarait que l’infraction « n’a été suspendue ou n’a manqué son effet que par des circonstances indépendantes des inculpés ».

Après donc son ordonnance de non lieu général, Angelo HOUSSOU décide de prendre le large. Il a tenté de disparaître après avoir signé cette stupéfiante ordonnance de non lieu avec trois grandes valises, deux sacs à mains et 7.000 dollars US en liquide. Il faut noter qu’on y retrouvait 08 costumes et 11 tenues locales. De même, deux jours avant la prise de l’ordonnance, il a pris soin de se faire octroyer un visa de trois (03) ans pour les Etats unis d’Amérique.


Voici les vrais dessous de l’affaire TALON.

Dans le cadre des crimes économiques, plusieurs griefs sont à sa charge. Il s’agit notamment de la gestion calamiteuse du PVI Nouvelle Génération où il a violé allègrement l’article 156 du code des marchés publics et ainsi causé l’annulation de ce contrat. Il aurait empoché à cet effet quatre cent (400) milliards de nos francs par an et ceci pendant la durée de cette aventure. Par ailleurs l’association des producteurs de coton a porté plainte contre TALON pour vol de la production cotonnière lors de la campagne 2011-2012. On évoque aussi le détournement des subventions destinées aux cotonculteurs à hauteur de soixante dix (70) milliards de francs CFA.

Comme cerise sur le gâteau, une plainte additionnelle a été déposée contre TALON lorsqu’il a illégalement retiré 2,7 milliards de nos francs des caisses de la douane avec la complicité d’un Colonel de cette régie financière.

AA / BÉNIN VÉRITÉ

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