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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 11:33

Les Ecureuils A’ du Bénin ont terminé au quatrième rang du tournoi de l’Union des Fédérations Ouest africaines (Ufoa) de football qui s’est joué au Ghana (du 9 au 24 septembre 2017). Lors du match de classement, le Mena du Niger a pris sa revanche en battant le Bénin (2-1). Le Niger décroche ainsi la troisième place du tournoi, synonyme de médaillé de bronze. Au même moment, le Ghana a remporté la compétition en battant le Nigeria en finale (4-1).

Vainqueur du Niger lors du troisième match de poules (2-1), le Bénin n’a pas récidivé face à cette même équipe du Mena lors du match de classement du tournoi de l’Ufoa disputé hier, dimanche 24 septembre 2017, à Cape Coast au Ghana. Dans cette affiche à l’allure de retrouvailles, le Niger a affiché son objectif dès le début de la rencontre. Celui de monter sur le podium. 2-1 !!! C’est le score qui a sanctionné le match en faveur du Niger qui a pris sa revanche contre le Bénin. L’ouverture du score est intervenue à la 29e minute de jeu grâce à Halidou Garba avant que Victorien Adébayo Adjè ne double la mise à la 85e minute de jeu. Mais Nabil Yarou a réduit le score dans les arrêts de jeu (90e +1).Le Niger prend logiquement sa revanche et termine médaillé de bronze. Quant au Bénin, il a terminé au pied du podium et se contentera de 10 mille dollars. Notons que c’est le Ghana qui a remporté le trophée en battant le Nigeria (4-1) et empochera également 100.000 dollars. Le finaliste 50.000 et le 3è prend 25.000 dollars.

Une défense béninoise défaillante…

Au terme de cette compétition, le Bénin a encaissé huit buts au total en six rencontres. Ce qui signifie que le Bénin encaisse au moins 1,33 but par match. Ceci, avec le plus lourd score du tournoi (4-0) face au Sénégal. Preuve que la défense béninoise n’a pas été présente sur les actions offensives adverses même si Steve Glodjinon a sauvé ses buts à maintes reprises. Pourtant, Oumar Tchomogo a fait appel à deux joueurs défensifs qui évoluent hors du territoire national, en occurrence Junior Salomon et Paterne Counou. Malheureusement, leur présence n’a rien changé. Les duos Salomon-Counou ou Salomon-Yarou ou encore Counou-Yarou dans l’axe défense béninoise n’ont rien donné d’intéressant, si ce n’est d’aller ramasser le ballon au fond de leurs filets. Il y a donc urgence pour Oumar Tchomogo de trouver la solution idéale pour ce compartiment qui est désormais le mal de cette sélection locale du Bénin.      

Abdul Fataï SANNI

Quotidien Matin Libre

Football: Edition 2017 du tournoi de l’Ufoa; Le Bénin termine quatrième, le Ghana vainqueur
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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 10:29

Loin de son pays natal et activement recherché par la justice béninoise à la suite du mandat d’arrêt décerné contre sa personne par le juge d’instruction Issoudine Ibrahim, Moucharafou Anjorin annonce déjà les couleurs. Sur les ondes de la radio Britannique Bbc Afrique, le président élu, vendredi 10 juin 2016 après un congrès électif controversé, a annoncé le démarrage du championnat national de football du Bénin dénommé « Ligue Nasùba » dont le principal sponsor est l’ancien ministre des sports du Bénin et ancien patron de la chaîne de télévision Lc2 Christian Lagnidé. Lequel est également très proche de la Caf car diffusant les matches de la Can et de la Ligue africaine des clubs champions de football. Il apportera son expertise internationale à la renaissance du football béninois. Pour Moucharafou Anjorin, le championnat sera lancé en septembre 2016 et les clubs béninois pourraient renouer avec les compétitions statutaires de la Fédération béninoise de football (Fbf). Selon ses propos, cela permettra une grande visibilité au cuir rond béninois. «On aura de l’argent à distribuer aux clubs afin que dans les trois ans à venir, le Bénin puisse retrouver la place qui est la sienne au sein des nations de football » a conclu Moucharafou Anjorin.

Source: Quotidien Matin Libre

Organisation du championnat « Ligue Nasùba » : Moucharafou Anjorin annonce les couleurs
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 09:37

Le nouveau ministre des sports, Oswald Homeky, n’a pas eu un week-end de tout repos. Installé le jeudi 7 avril dernier dans ses fonctions, il a, le samedi 9 avril 2016, honoré de sa présence les cérémonies de lancement des championnats de trois disciplines. Ceci pour justifier son désir d’apporter assistance à toutes les disciplines de façon équitable. Car, selon lui, il n’y aura de discipline qu’on traitera de sport roi au détriment d’autres. Et c’est par le volley-ball que le jeune ministre a démarré son périple. Ici, il s’agit du lancement du championnat départemental organisé par la ligue Atlantique-Littoral à l’Unafrica de Cotonou. Sur les lieux, le ministre qui opère ainsi son baptême de feu, s’est entretenu avec les responsables de la fédération. Ceux-ci, tout en lui promettant de lui apporter leur soutien n’ont pas manqué de lui présenter des doléances parmi lesquelles la dotation en infrastructures de qualité et la prise en compte des problèmes du volley-ball. Le ministre Homeky a répondu qu’il veut donner les mêmes chances à toutes les disciplines sportives. C’est ce même message qu’il a partagé avec les basketteurs et les handballeurs qu’il a rejoints respectivement au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou où il a participé au lancement du championnat national de basketball, saison 2015-2016, et sur le terrain de handball du stade de l’amitié Mathieu Kérékou pour le lancement de la phase zonale du championnat national de la discipline. Ces premières sorties du ministre ont été bien appréciées par les amoureux des sports de mains concernés et annoncent le début d’une nouvelle ère pour le sport béninois. Il faut préciser que le ministre, pour sa première sortie, était accompagné du conseiller technique aux sports, du directeur des sports d’élites, du président du Comité national olympique et sportif du Bénin (Cnosb) et de bien d’autres cadres du Ministère des sports.

Source: Quotidien l'Evénement Précis

Championnats de volley-ball, basketball et handball: Homeky promet les mêmes chances à toutes les disciplines sportives
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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 13:30

Finie la polémique autour de la liste des Ecureuils du Bénin. Longtemps attendue, elle a été rendue officielle par le sélectionneur de l’équipe nationale, Oumar Tchomogo. C’était vendredi 28 août 2015 dans un restaurant à Cotonou.

C’est au cours  d’une Conférence de presse qui n’a duré que 10 minutes, que la liste des 23 joueurs qui vont défendre les couleurs du Bénin face au Mali, dans le cadre de la 2è journée des éliminatoires de la Can Gabon 2017, a été dévoilée. Au nombre des sélectionnés, les habitués à l’instar de Stéphane Sèssegnon, Michaël Poté, Djiman Koukou, Bello Babatoundé, le métronome de la défense béninoise Abdul Khaled Adénon. On note également des retours comme Rudy Gestede, Frédéric Gounongbé, Fabien Farnolle. Des arrivées s’observent aussi. Celle qui retient l’attention, c’est bien celle de Steve Mounié évoluant à Montpellier en France, qui fera son baptême de feu.

Cas Fabien Farnolle…

«C’est un problème administratif … ça ne me concerne pas», répond Oumar Tchomogo quand la question lui a été adressée de savoir si le Bénin ne courrait pas un danger en alignant Fabien Farnolle. En effet, ce dernier qui a été naturalisé dans des conditions peu catholiques n’a pas été classé le 16 juin 2013 dans la capitale malienne où les Ecureuils du Bénin ont contraint les Aigles au nul (2-2) sous l’égide de l’entraîneur Oumar Tchomogo lors des éliminatoires du mondial 2014 alors qu’il était le N°1 d’alors.

Le plus important : le match du dimanche…

L’union sacrée autour du team national. C’est ce qu’on peut retenir de l’appel lancé par l’ancien capitaine des Ecureuils du Bénin. Il demande aux uns et aux autres de fumer le calumet de la paix. « Il faut oublier les problèmes au niveau de la crise». Va-t-il souhaiter. Pour lui, le plus important, c’est le match du dimanche 6 septembre prochain face aux Aigles du Mali. D’ores et déjà, il invite le public à massivement effectuer le déplacement de Kouhounou afin, de soutenir les Ecureuils. Il faut souligner que certains internationaux  béninois ont déjà foulé le sol béninois. La première séance d’entraînement est prévue pour ce lundi 31 août 2015 à 16 heures au stade de l’Amitié de Kouhounou.

Lire l’identité des 23 joueurs retenus


Gardiens de but
Saturnin Allagbé (Chamois Niortais/Ligue 2-France) ; Fabien Farnolle (Le Havre/Ligue 2-France) ; Steve Glodjinon (Energie/Bénin)

Défenseurs
Abdul Khaled Adénon (Amiens/National – France) ; Jordan Adéoti (Caen/Ligue1-France) ; David Enagnon Kiki (Chamois Niortais/Ligue 2-France) ; Junior Salomon (Baelsa Fc/Nigéria) ; Eric Tossavi (Avrankou/Bénin) ; Lazadi Fousseni (Baelsa Fc/Nigéria) ; Antonin Kassa (Energie/Bénin) ; Chaona Chams Dine (Sunshine Star-Nigéria)

Milieux de terrain
Djiman Koukou (Chamois Niortais/Ligue 2-France) ; Stéphane Sèssegnon (West Brom-Angleterre) ; Babatundé Bello (Mfk Fryder Mistek/Grèce) ; Sessi d’Almeida (Psg/Cfa) ; Seïbou Mama (Aspac/Bénin) ; Fadel Suanon (Danark-Arabie Saoudite) ; Arsène Loko (Africa Sport/Côte d’Ivoire)  

Attaquants
Steve Mounié Montpellier/Ligue1-France) ; Rudy Gestede (Aston Villa/Angleterre) ; David Djigla (Chamois Niortais/Ligue 2-France) ; Michaël Poté (Adana demisport/Turquie) ; Frédéric Gounongbé (Westerlo-Belgique)    

Abdul Fataï SANNI

Source: Quotidien Matin Libre

Match Bénin # Mali: Oumar Tchomogo retient 23 joueurs Ecureuils
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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 13:51

La Guinée-équatoriale a été tenue en échec par les Ecureuils du Bénin (1-1). Ceci, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’afrique des nations (Can) Gabon 2017. Une entrée en lice des Béninois plus ou moins convainquant même si beaucoup restent à faire dans la gestion du jeu.

Guinée-équatoriale # Bénin 1-1 !!! C’est sur ce score que les Ecureuils du Bénin ont quitté le stade de Bata dans le cadre de l’acte n°1 des éliminatoires de la Can Gabon 2017. Emmenés par le capitaine Stéphane Sessègnon, les Ecureuils du Bénin ont entamé le match sans complaisance et ont répondu aux assauts offensifs des locaux. Une stratégie mise en jeu par le coach béninois Oumar Tchomogo et qui a été payée à la 43è minutes de jeu, quand Stéphane Sessègnon, ouvrait le score d’une balle enroulée à la lisière de la surface de réparation. Quatre minutes de retour de la pause, Nzalang National a rétabli la parité par l’entremise d’Emilo. C’est sur ce score de parité (1-1) que l’arbitre Sud-africain de la rencontre a sifflé la fin du match.

 

Une performance louable mais…

On peut donc louer la performance des Ecureuils du Bénin, qui sans un match de préparation ont tenu la trajet haut aux Equato-guinéens, pourtant demi-finalistes de la Can 2015 et comptant surtout parmi l’une des formations ayant eu une bonne préparation appuyée d’une carte de visite impressionnante ceci, contrairement au Bénin, en manque de compétition et surtout baigné dans une crise de leadership. Mais au-delà du résultat et de la bravoure des joueurs qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour honorer le drapeau du Bénin, il urge de ne pas se méprendre. Beaucoup restent à faire dans la gestion du jeu. Notamment au niveau des compartiments, lesquels, méritent d’être renforcés. De plus, le prochain adversaire qu’est le Mali, actuel leader de la poule C après sa victoire face au Soudan du Sud (2-0) est mieux loti et il faudra du métier et du réalisme devant les buts pour venir à bout des Aigles en septembre prochain. Toutefois, les regroupements doivent se multiplier pour maintenir la cohésion du groupe.    

 

Les onze entrants des Ecureuils du Bénin


Saturnin Allagbé, Seïdou Barazé, Abdul Khaled Adénon, Salomon Junior, David Kiki, David Djigla, Mama Seïbou, Djiman Koukou, Stéphane Sèssegnon, Michaël Poté, Mohamed Aoudou     

 

Zoom sur les résultats de la 1ère journée

Groupe A : Tunisie - Djibouti 8-1 &Togo - Liberia 2-1

Groupe B : Rd Congo – Madagascar 2-1 & Angola – Centrafrique 4-0
Groupe C : Mali – Soudan du Sud 2-0 & Guinée équatoriale - Bénin 1-1
Groupe D: Burkina Faso – Comores 2-0 & Ouganda– Botswana 2-0
Groupe E : Zambie – Guinée Bissau 0-0 & Congo – Kenya 1-1
Groupe F : Cap-Vert – Sao Tomé 7-1 & Maroc – Libye 1-0
Groupe G : Nigeria – Tchad 2-0 & Egypte – Tanzanie 3-0
Groupe H : Ghana – Maurice 7-1& Mozambique - Rwanda 0-1
Groupe I : Côte d’Ivoire – Gabon 0-0 & Soudan – Sierra Leone 1-0
Groupe J : Algérie – Seychelles 4-0 & Ethiopie – Lesotho 2-1
Groupe K : Sénégal – Burundi 3-1 & Niger – Namibie 1-0
Groupe L : Guinée – Swaziland 1-2 & Malawi – Zimbabwe 1-2
Groupe M : Cameroun – Mauritanie 1-0 & Afrique du Sud – Gambie 0-0

Abdul Fataï SANNI / Matin Libre

Première journée des éliminatoires de la Can Gabon 2017: Les Ecureuils entament par un nul
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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 11:59

Après 72 heures de séjour au Bénin, pour échanger avec les différentes parties impliquées dans la crise, qui secoue actuellement le football béninois, Primo Corvarro, Responsable des associations de football au sein de la Fédération international de football association (Fifa), était hier, mardi 5 mai 2015, face à la presse. Objectif: faire le point des séances de travail qu’il a eu à faire. Il est par ailleurs revenu sur la position de la Fifa sur cette crise.  

Lire ci-dessous, l’extrait du point de presse de l’émissaire de la Fifa, Primo Corvarro

«C’est un point de presse. Je vais m’exprimer, et ensuite, je ne répondrai à aucune question. Je renouvelle aussi mes excuses pour hier (Ndlr : lundi 4 mai 2015). Je sais qu’il devrait avoir un point de presse, qui n’a pas pu avoir lieu. Parce que la journée a été terriblement occupée et encore ce matin (Ndr : mardi 5 mai 2015). Mais, il me paraissait  intéressant, sachant que le peuple béninois et vous-mêmes, les journalistes, étiez au courant de la visite de la Fifa. Et il paraissait important et courtois de pouvoir s’adresser à vous la presse au sujet de cette mission. Je vais être très court dans mon exposé dans la mesure où, j’ai été mandaté par la Fifa, et par la Caf pour venir ici au Bénin, suite à une situation qui s’est éclatée au mois de mars avec des décisions de la part des autorités, concernant la Fédération  béninoise de football, qui ont été surprenantes, et qui ont mérité justement l’envoi d’une mission afin d’approfondir et mieux comprendre les tenants et aboutissants de la situation actuelle. Mon propos, et ça, c’est dans mon mandat, c’est de faire juste un rapport de la situation. C’est aussi, d’être le plus factuel possible, expliquer ce que les uns et les autres ont pu me dire. Moi-même, je ne suis qu’un administrateur de la Fifa. Les décisions sont prises par les instances pertinentes, que ce soit de la Caf et de la Fifa. Mais ces instances se baseront sur le rapport que je vais faire. Alors, ce que je peux vous dire, sur les personnes que j’ai rencontrées, j’ai rencontré le président du Comité national olympique et sportif béninois (Cnosb), j’ai rencontré le ministre des sports, ce n’est pas par ordre, mais c’est juste par chronologie. J’ai rencontré aussi le Comité exécutif, les différentes composantes de la Fbf actuelle. Mon rôle était aussi d’exprimer clairement la position de la Fifa, qui a été révélée à travers deux courriers qui ont été déjà envoyés, dans lesquels la Fifa et la Caf expriment le fait que les mesures qui ont été prises, sont susceptibles d’être interprétées comme de l’interférence, et que dans le souci de ne pas se précipiter dans des décisions, la Fifa et la Caf, sagement  ont pris cette décision d’envoyer une mission pour mieux comprendre. Mais clairement, c’était d’exprimer le souci, l’extrême souci des deux organisations sur les mesures qui ont été prises, puisque le résultat de tous, c’est que, aujourd’hui, le ballon roule et ça reste la priorité de tous les amoureux de football. Malgré les problèmes qui puissent avoir dans la famille du football, que le ballon continu à rouler, et quand il ne roule pas, c’est un souci. Donc, j’ai  exprimé ce souci avec notamment les autorités. J’ai eu des éléments de réponse de la part des autorités qui vont être consignés dans mon rapport. Je n’ai pas reçu d’éléments concrets,  mais je salue l’entretien que j’ai eu avec le ministre tête-à-même. Un entretien franc et ouvert. Nous avons pu discuter de quelques problèmes. Et il a fait part de son opinion, tout à fait intéressante d’ailleurs, qui figurera dans mon rapport.

Les éléments de la famille interne du football béninois, je les ai rencontrés aussi. Il y a des soucis. Là, je ne trahi aucun secret. Ce que je peux dire là-dessus, moi-même étant impliqué dans les problèmes de bonne gouvernance, les problèmes de la famille du football béninois, on en retrouve dans d’autres contextes. Evidemment, on ne souhaite pas que des problèmes viennent mais ce n’est pas qu’au Bénin qu’on rencontre ces problèmes. Ce que je veux dire par là, c’est presque naturel qu’on puisse avoir parfois des frictions, des tensions au niveau interne. Ce que j’ai pu exprimer à tous les interlocuteurs que j’ai rencontrés, c’est que la priorité pour nous tous, c’est le ballon. Il faut que le ballon roule. Donc, il faut savoir réaliser cet objectif et en prendre conscience. C’est de pouvoir surmonter parfois certaines choses qu’on souhaiterait voir différemment. Mais la priorité, c’est que le football roule et c’est ce que j’essaie d’exprimer à travers les entretiens que j’ai eus avec le Comité exécutif de la Fédération. Moi, je vais rentrer sur Zurich en fin de semaine. Je vais faire mon rapport, je crois que, courant semaine prochaine et ensuite, on entendra aussi l’évolution de la situation au niveau du Bénin, concernant la problématique actuelle, et en fonction de ces différents éléments, comme je l’ai dit en introduction, la Fifa et la Caf vont se concerter pour éventuellement prendre une décision ou en tout cas, émettre une opinion sur la situation actuelle de la Fédération béninoise de football. Je vous remercie de votre attention. Et je sais que vous la presse, vous jouez un élément toujours très important, puisque, vous relayez des informations qui captivent les foules. Je vous dis ici, comme je le dis souvent ailleurs, vous, journalistes, vous avez un rôle très important à jouer. La seule chose que je puisse conseiller, c’est essayer d’être un peu plus objectif que possible, et de vous referer seulement à des actes concrets, parce que, si on se met à spéculer sur des choses, à droite et à gauche, ensuite on peut vite alimenter, contribuer, je dirai à la problématique, donc, je me fie à vos sens de responsabilité, et merci encore une fois. Bonne fin de journée».

Transcription : Abdul Fataï SANNI

Quotidien Matin Libre

Après avoir rencontré les acteurs impliqués dans la crise: Primo Corvarro réaffirme la position de la Fifa (Le sort du Bénin dans les mains de la Caf et de la Fifa)
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 14:16

Au lendemain du retrait d’agrément de la Fédération béninoise de football (Fbf) par le gouvernement béninois, votre Quotidien « Matin Libre » a  recueilli les impressions de certains reporters et journalistes sportif du Bénin.

André Tokpon, Rédacteur en chef Quotidien Djakpata

«C'est une décision salvatrice pour le football béninois. Nous avions réclamé la restructuration du football en vain mais là, c'est une opportunité que le gouvernement offre aux acteurs pour mieux penser le sport roi dans notre pays. Seulement, il va falloir que le ministre ne perde pas le temps et qu'il ne cède pas aux pressions de certaines personnes qui ne veulent en rien un changement dans le football béninois. Il doit prendre les dispositions pour que ce retrait d'agrément ne soit pas une opportunité de règlement de compte mais une opportunité à saisir pour mieux repartir et donner la chance aux vrais acteurs de ce sport»

Gilles Biguezoton, journaliste sportif, Radio Univers

«Personnellement, c’est une nouvelle qui me réconforte et à laquelle je m’attendais depuis bien des mois.Comme vous le savez, depuis décembre 2010, le Bénin connait de mauvais moments avec son football et n’est pas encore sorti de l’auberge, et les vautours qui ont pris en mains la gestion du football n’ont pas songé trouver de solutions adéquates. Ils sont plus préoccupés par comment diviser symétriquement l’argent de la Fifa.L’heure a enfin sonné pour qu’ils soient renvoyés de la Fbf pour incapacité. Il faut ici dire que la Fédération est dissoute pour permettre à la grande masse de comprendre.Ainsi, le Bénin n’existe plus jusqu’à nouvel ordre sur la carte footballistique mondiale. Mais, ce n’est pas encore le bout du tunnel car si le peuple pense qu’avec cette décision, le football béninois pourra redorer son blason, il se trompe. Car il faudra attendre encore et encore. Une attention, doit être accordée au football à la base et le gouvernement se doit d’investir dans la construction et le suivi des centres de formation de  football au Bénin.»

Edmond Houessikinde, journaliste sportif, Plateau Fm

«Vraiment, c'est une décision qui n'arrange pas du tout les choses. On aurait dû laisser l'actuel bureau exécutif finir son mandat. Là,le peuple va le juger sur ses résultats. Il est vrai que les choses ne sont pas tout à fait roses mais le gouvernement aurait dû régler pacifiquement cette affaire. Mais voilà où nous sommes ! Qu'on le veuille ou non, notre football est actuellement à l'abattoir et les victimes, c'est bien les joueurs, les entraineurs et les dirigeants de clubs. C'est bien dommage!»

Foulélou Salihou Nouhoum, journaliste sportif, Quotidien Option Info

«Merci pour l’opportunité que vous m’offrez. En attendant que la Fbf ne soit saisie officiellement par le ministre des Sports, je dirai que c'est dommage qu'on en arrive là mais la Fbf n’a rien fait pour éviter cela, puisque les signaux étaient au rouge depuis. Maintenant, on ne peut pas reprocher à l'Etat d'avoir repris ce qui lui appartient.Si l’usage qu'on en fait n’est pas celui espéré, si c'est pour repartir sur des bases saines, associer tout le monde et surtout les vrais acteurs, alors chapeau au gouvernement pour avoir sauvé notre football et surtout la jeunesse.»

Raoul Hounsounou, Directeur de publication de Nord Sud Quotidien

«Avec l’escalade verbale entre le ministre et la Fédération, on pouvait s’attendre à tout, sauf ça. C’est triste. Le retrait de pouvoir du gouvernement à la Fédération béninoise de football (Fbf) engendrera inévitablement la suspension du Bénin des instances internationales du football : Caf et Fifa. Qu’il vous souvienne, qu’il y a quelques jours, la Fifa avait envoyé une correspondance au Bénin pour le rappeler à l’ordre quant à l’immixtion du gouvernement dans les affaires internes de la Fédération. Avec la décision prise en Conseil des ministres, les équipes nationales seront exclues des compétitions de la Caf et de la Fifa. Les joueurs seront au chômage pour un football en pleine construction. Une génération de joueurs en voie d’être sacrifiée. Je pense que la solution à la crise à la Fbf n’est pas celle décidée par le gouvernement. Même si nous ne faisons pas encore des résultats, le football béninois est déjà à un niveau donné pour ne plus nécessiter ce recul. On a déjà vu des crises plus graves sous la présidence de MoucharafAnjorin mais on n’est pas allé au retrait d’agrément à la Fédération. D’où la décision du gouvernement met en émoi même les réfractaires à la gestion d’Augustin Ahouanvoébla. Le gouvernement doit savoir que la gestion du football est une question de rapports de force et d’intérêts sinon Blatter ne serait pas à la conquête d’un cinquième mandat malgré les accusations de corruption dans la gestion de la Fifa. Ce retrait de pouvoir ne veut pas dire dissolution de la Fédération qui est régie par la loi cadre de 1901 sur les associations. Donc Valère Glèlè, Magloire Oké et compagnie seront toujours sous le joug d’Ahouanvoébla jusqu’au moment où les choses se normaliseront ou son mandat viendrait à terme. Le gouvernement a été mal conseillé. Mais avec l’élection prochaine à la Fifa où la voix du Bénin pourrait être nécessaire, on espère que la situation sera vite réglée pour la joie des joueurs. Je risque d’abonder dans le même sens que ceux qui voie une politisation au regard de la sensibilité politique du président de la Fbf.»

Arthur Sèlo, journaliste sportif, Quotidien La Nouvelle Tribune  

«C’est avec émoi que nous avons appris par un communiqué du conseil des ministres, le retrait d’agrément à la Fédération. Ce faisant, on a rendu service au football béninois. Le retrait d’agrément n’est pas la solution aux problèmes de notre football. C’est qu’est-ce que l’Etat béninois fait pour le développement de notre football en matière d’infrastructures, en matière de réédition de comptes par rapport aux fonds alloués par le ministère des sports pour nos Fédérations et nos équipes nationales? Le Bénin ne dispose même pas d’une politique générale du sport avant même de parler de politique du football. Les assisses de Lokossa ont servi à quoi depuis? J’ai comme l’impression que le gouvernement n’a pas mesuré toute la portée de cette décision qui touche nos arbitres internationaux, nos clubs et même les joueurs qui ne pourront plus aller s’essayer ailleurs. C’est suffisamment grave d’autant plus qu’on a connu ce cas sous Christian Lagnidé. On a retiré l’agrément à la Fbf mais des années plus tard, cela ne nous a pas empêché de sombrer dans une crise sans précédent. Cela ne nous a pas empêché de perdre du temps et beaucoup d’argent dans les tribunaux nationaux et internationaux. On est même allé devant le Tribunal arbitral du sport. Arrêtons ce ‘’foutage’’ de gueule. Que le ministre Affo ne pense pas qu’il a gagné quelque chose dans ce qui arrive. Il aura contribué à la descente aux enfers de notre football. Et je ne pense pas qu’il va dormir tranquille comme il le voulait en faisant son one man show à Parakou et sur le plateau de Canal3 Bénin. Le gouvernement vient de porter un coup dur à la jeunesse.»

René Soglo, journaliste sportif, Radio Fraternité de Parakou

«Ce n'est pas une surprise pour moi, ceci suite aux sorties répétées  du ministre des Sports pour critiquer la Fbf et dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas. Je dirai que c'est une décision courageuse mais attention, il ne faut pas poser cet acte inutilement car le ver est toujours dans le fruit.On risque de recomposer avec les mêmes pour un résultat similaire...quoi qu'en soit ce que cette décision va coûter au Bénin, elle est salutaire.»

Richard Yéman Agbénomgba, Quotidien Le Nokoué

«C’est un bras de fer inutile que l’Etat béninois a créé entre les deux instances. En effet, il n’y aura aucun comité de transition, puisque selon la Fifa, il n’y a pas de crise. Il est de ce fait, inadmissible qu’on mette en place un bureau de transition. Pour en faire quoi ? Safiou, seul a la réponse. Puisque sûr et certain que c’est lui qui a induit Yayi en erreur. Les textes sont clairs là-dessus. La preuve, chaque comité exécutif est élu pour 4 ans. A peine, le bureau actuel a fait un an et demi. Pour aller plus loin, le bureau existe légitimement et doit terminer les 4 ans de son mandat. Alors, la décision du gouvernement est de nul et nul effet. Une chose est certaine, le Bénin sera sanctionné dans les tous prochains jours.»

Moumouni Alaza, journaliste sportif, Radio Solidarité Fm de Djougou

«Nous sommes satisfaits de la décision du gouvernement béninois. Vraiment c'est une décision salutaire et ça nous permettra de reprendre à zéro, d'avoir de bons dirigeants qui peuvent sauver notre football.Pour moi,il faut que la Fifa sanctionne notre pays si non, ils vont tuer notre sport roi.Voyez comment ils organisent les championnats. On dirait des tournois de quartier.Merci Affo Safiou.»

Réalisation : Abdul Fataï SANNI

Matin Libre

Suite au retrait d’agrément de la Fbf: Les journalistes sportifs se prononcent
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:03

Depuis quelques jours, c’est une guerre à distance que se livrent les acteurs impliqués dans la gestion du sport-roi au Bénin. Profitant des bienfaits de la technologie, ces responsables n’ont rien trouvé d’autre que de se lancer des pierres par presse interposée, laissant une image peu enviable à la jeune génération.

Comme de petits enfants, ils se chamaillent à travers écrans de télévision, radios, journaux de la presse écrite, réseaux sociaux interposés. Les médias sont mis à contribution par ces dirigeants pour prouver au peuple de quoi ils sont capables pour sauvegarder leurs intérêts. Pourtant, ils sont tous responsables de l’état actuel du football béninois. Qu’ils soient membre de la Fédération béninoise de football (Fbf), cadres du ministère de la Jeunesse, des sports et loisirs (Mjsl), reporter sportif ou un maillon de la catégorie de ceux qui clament haut et fort, qu’ils sont ‘’le douzième joueur’’ entendez, Fédération béninoise des associations de supporters (Fébas) et l’Union nationale des associations de supporters (Unas).

Que faisons-nous concrètement et sans intérêt pour sauver le football béninois en agonie depuis des années ? Quiconque lève le doigt pour prétendre  entrevoir une situation meilleure au sport roi béninois, convoite des intérêts. Comme on le dit, le football c’est du business et chacun veut sa part. Dès cet instant, les responsabilités sont partagées face au déclin du cuir rond béninois qui se meurt au nez et à la barbe de ceux qui sont censés tracer les directives pour son éclosion.
Si tant est que tout le monde se soucie de l’avenir de ce football qui n’a que trois participations comme expérience à la Can en 30 éditions, pourquoi ne pas s‘asseoir autour d’une même et vraie table de négociation pour trouver d’éventuelles solutions qui pourraient ressusciter le football béninois?

Mais chaque jour qui passe, ces dirigeants enlisent le football béninois dans la boue. Ils affirment vouloir le renaître  alors qu’en réalité, ils se moquent de son état moribond. Ils banalisent les moindres détails pourtant très importants et se plaisent dans l’improvisation, dans l’à-peu-près. Le thé matinal de ces responsables (Fbf/Mjsl) est l’amateurisme, l’affairisme, l’inorganisation, le manque de sérieux et de volonté, que dis-je, de patriotisme pour faire décoller le sport béninois en général et le football en particulier.

Qu’on s’identifie cadre du Mjsl, membre de la Fbf, de la Fébas et même de l’Unas-Bénin ou encore Elite pour le sport (Eps), il faut se regarder dans une glace pour voir la réalité en face. Qu’on cesse de jeter le tort à quelqu’un, de chercher à tirer le drap de son côté.

Il est temps qu’on cesse de tromper le peuple béninois et qu’on pense réellement à l’avenir de ce football qui n’a même pas deux pages d’histoire, étant sujet à des crises, des tiraillements, la dissolution, des guéguerres et que sais-je encore? S’il est vrai que chaque acteur veut l’évolution de ce football, qu’il s’implique par des actes concrets. La jeunesse veut vous voir à l’œuvre…  

Mieux vaut quitter l’arène footballistique si on est incapable de gérer un football qui compte à peine 3000 licenciés, moins de 5 joueurs professionnels évoluant dans les 5 grands championnats du monde. Un football qui n’a même pas un centre de formation digne du nom à l’image de celui d’Assec d’Abidjan d’où sont sortis de grands joueurs.
Foutez-lui la paix, puisque vous êtes des incapables et comme des gentlemen, jetez l’éponge avant que l’histoire ne vous rattrape. La solution du football béninois n’est pas dans les réunions secrètes, dans les communiqués de presse encore moins dans les sorties médiatiques.

« Enfant du Bénin débout ! » pour combattre les ‘’ennemis’’ du football béninois. Parce que  malgré la mauvaise volonté des uns et des autres, le sport roi résiste et espère son messie qui le sauvera de la mauvaise foi de ses dirigeants aux intérêts égoïstes.  S’il vous plaît, foutez lui la paix !

Abdul Fataï SANNI / Matin Libre

Guéguerre Mjsl, associations de supporters et Fbf: ‘’Foutez’’ la paix au football béninois !
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Patrice G. A. TALON, 

Président de la République du Bénin

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