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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 11:22

Comme une trainée de poudre, la nouvelle du limogeage du désormais ancien ministre des Infrastructures et des transports, a fait le tour des réseaux sociaux et de la presse aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. On était la soirée du 18 septembre 2017. Pour beaucoup, c’était la grosse surprise. Patrice Talon pouvait toucher à certains pions sauf à Hervé Hêhomey dont le rapprochement et l’amitié ne sont plus à prouver.
 
C’est une lapalissade que de dire qu’entre le président Patrice Talon et son ex ministre Hervé Hêhomey c’était une histoire d’arbre et de son écorce. Homme de confiance, Hervé Hêhomey était au cœur de la conduite de certains projets de l’opérateur économique qu’était Patrice Talon. C’est une amitié de longue date au point où très peu pourraient pronostiquer une si brutale séparation. Même le ministre Hêhomey ne pouvait imaginer un tel scénario. Mais comme l’affirment certaines langues, la politique a ses raisons que la raison elle-même ignore. Autrement, si Patrice Talon n’avait pas été à la politique pour exercer le pouvoir d’Etat, pourrait-il se débarrasser de la même façon de celui qui a été pendant longtemps son collaborateur ? De toutes les façons, que ça soit l’un ou l’autre des arguments avancés pour justifier l’éviction du désormais ancien ministre des Transports de Patrice Talon, il y a une dose de politique ou d’intérêt derrière. En effet, quand on admet que c’est parce que Hervé Hêhomey n’a pas vite déféré aux injonctions du chef de l’Etat pour aller constater l’effondrement d’un pont à Gogounou dans la partie septentrionale du pays, c’est nul doute que pour le chef du gouvernement, il y a un intérêt politique qui se cacherait derrière le volet social qui lui tiendrait à cœur et qu’on tente de faire passer dans l’opinion. Et c’est le même calcul politique qui sous-tendrait ce limogeage que beaucoup lient aujourd’hui au chantier routier Porto-Novo-Akpro Missérété. Il est donc clair que là où il y a un enjeu ou un intérêt politique à préserver, l’amitié peut être sacrifiée. Quand on analyse bien, Hervé Hêhomey ne le savait pas ou qu’il n’a pas bien internalisé cette réalité. Sinon, il allait certainement mettre de bémol dans sa façon de servir le chef    ; lui qui pensait, sans doute, être son protégé ou son homme de confiance. Loin s’en faut. Le collaborateur ou l’ami n’est qu’un fusible. Et quand le pouvoir politique s’y mêle ou s’interpose, c’est vite fait !

Worou BORO

Quotidien Matin Libre

Amitié de longue date Talon-Hêhomey: la politique s’interpose !
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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 13:38

Le ridicule ne tue pas et on aurait tout vu sous le Nouveau Départ. Chaque roi (Président) aura eu ses fous.

Dans son élan instinctif de séduire Talon et d'écarter le pachyderme, plutôt le rat élevé dans un sac d'arachide de Diho , mon cher ami AKPONNAN ne serait il pas entrain de se mélanger les pinceaux au point de verser dans l'amalgame et le dénie de la réalité qui nous interpelle quant à sa capacité intellectuelle?

Le programme d'action du Gouvernement (PAG) est vraiment un catalogue d'intentions dans lequel des projets à court et moyen termes sont exprimés en définissant les possibilités de financement pour y parvenir. Donc c'est un document de prévision et d'intentions.

Ce recueil n'est pas que comptable, il est d'abord un document de planification, littéraire (car le document rédigé en français), et de communication politique (d'où le coût exorbitant et mégalomane de sa réalisation).   Un professeur de la trempe de Amos ELEGBE pétri d'expériences dans la gestion des affaires d'État et fin connaisseur de la politique et de l'économie contemporaine peut-il apparaitre comme un ignorant dans l'appréciation du PAG ?

Je me suis rappelé du fable de la fontaine , la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf et je m'interroge sur ce qui peut rendre ce jeune si prétentieux, agité et novice politique au point de vouloir faire un parcours politique en feu de paille?

Lorsque de 2010 milliards , un budget  chute à 1.328,6 milliards sans de nouveaux éléments exogènes aggravants et sans changement majeur du cadre macroéconomique, je suis navré que mon jeune expert ne puisse tout au moins par respect pour sa formation , que je crois ne pas être bâclée , et pour le respect de son ONG nous donner une lecture technique sans faire de la politique. Sur cette intervention ses intentions politiques et son activisme sous le couvert d'une pseudo ONG (car prétendu candidat aux législatives de 2019) ont pris le pas sur son professionnalisme. Et c'est bien dommage pour une jeunesse prête à vendre son âme au diable pour bénéficier des faveurs du pouvoir.

Lorsque le budget de 2017 n'a pu être réalisé à 30% jusqu'en Août et que celui de 2018 montre une baisse drastique, le b a ba de la gestion invite le “nouveau repas“, que dis je le nouveau départ à revoir à la baisse les intentions contenues dans son catalogue tenant du goulot d'étranglement.

Je veux bien un jeune pour la relève dans la 10ème circonscription électorale mais pas des jeunes qui très tôt se révèlent comme des lèche-bottes d'un régime agonisant qui en seize mois a exposé ses limites et champion de la mal gouvernance jamais égalée dans notre pays le Bénin.

Si vraiment tant est que l’ONG de monsieur Paulin Kingnidé AKPONNAN s'investit dans la gouvernance comme il le prétend, je pense qu'il a renoncé alors à la mission de cette ONG. La gabegie, le clientélisme politique, le népotisme, la prédation des ressources publiques, l'exclusion, la chasse aux sorcières, la dictature d'un clan voire d’une famille, la mise aux soldes d'un régime de toute la presse, l'absence de dialogue politique, la précipitation dans la prise de décision, etc. Bref la mal gouvernance est érigée en mode de gestion sans que cela n'émeut notre soi disant champion de la gouvernance.  Pour ma part, Paulin Kingnidé AKPONNAN est tout simplement la 2ème honte du pays tchabè après l’Honnorable André OKOUNLOLA qui lui se meurt à petit coup en attendant que ne sonne sa fin totale en 2019.

Idelphonse Shègun  Baloïtcha,

Administrateur des Ressources Humaines

POLITIQUE AU BENIN : “AKPONNAN Kingnidé Paulin ou la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf“; Un internaute répond à cet Expert-comptable pour avoir qualifié de futiles les propos tenus par Amos ELEGBE
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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 11:46

Le Mercredi 28 Juin 2017, un nouveau creuset dénommé «Jeunes Engagés de l’Aire Culturelle Tchabè» a vu le jour à Cotonou et a clamé le soutien de la communauté tchabè au PAG du Président Patrice Talon. Etienne Ludovic Oyédé AYENI, Porte Parole a désormais lancé une «guerre» à l’honorable André Biaou OKOUNLOLA.

Cette sortie médiatique de quelques jeunes ressortissant de l’aire culturelle tchabè pour soutenir les actions du Président Patrice TALON n’est pas passée inaperçue par les analystes politiques. En effet, depuis de longs mois, c'est André Biaou OKOUNLOLA, député de la localité qui se faisait passer comme l’homme rassemblant les différentes couches de la communauté tchabè et soutenant le  Programme d’Action du Gouvernement de Patrice Talon. Et voilà qu’un creuset nouvellement né vient le désavouer en se réclamant des véritables soutiens du Président Patrice Talon. Dans leur déclaration, ils disent ceci : « …Ici et maintenant, nous rassurons le Président de la République du soutien indéfectible des fils et filles de notre région quant à la réussite de son Programme d’Action. Les partisans de l’intoxication devraient désormais en prendre de la graine. Dès lors, nous appelons notre communauté à ne pas tomber dans le piège des opportunistes qui ne répondent qu’à une seule exigence : leurs intérêts personnels. Notre creuset veut désormais mettre fin à la prédation. Nous serons debout à chaque instant pour barrer la route à toutes les actions de récupération. Ce n’est pas un combat de légitimité mais une exigence de vérité. Nous n’allons plus permettre aux coutumiers  du marchandage  politique  de  venir  berner  nos vaillantes populations, par   des opérations  de   charme   opportuniste.». Un message très clair à l'endroit de ceux qui se font passer pour des vendeurs d'illusion dans la localité. 

Toute la communauté tchabè sait que le seul élément politique à s’être affiché clairement à soutenir Patrice Talon et son gouvernement est bien entendu André Biaou OKOUNLOLA. Qu’aujourd’hui des jeunes de la même région que lui viennent à le désavouer suscite assez d’interrogations. Même son absence aux côtés de ces jeunes en dit long sur ce qui est reproché à cet élu surtout depuis son revirement contre Boni YAYI. Toute la communauté tchabè sait que Boni YAYI a beaucoup apporté à ce personnage qui aujourd’hui se relègue contre lui.

Les jours à venir édifieront sur ce combat politique en milieu tchabè car par la même occasion, d’autres jeunes fustigeant l’ingratitude de ceux qui ont décidé de vouer aux gémonies Boni YAYI sont prêts à s’approprier l’héritage du vaillant homme et à le chanter partout où besoin se fera sentir.

Firmin A. ASSOGBA

Un nouveau creuset des jeunes engagés désavouent André Biaou OKOUNLOLA
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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 11:03

L’année 2019 pointe lentement à l’horizon. Même si 18 mois séparent de cette année où interviendra le renouvellement de l’assemblée nationale, les politiques ont commencé déjà à ne plus trouver le sommeil. C’est le cas dans la 10ème circonscription électorale où l’Honorable André BIAOU OKOUNLOLA a commencé à rencontrer certains acteurs pour les rallier à sa cause.

En l’espace d’un mois, l’Honorable André BIAOU OKOUNLOLA a intensifié les rencontres dans la région Tchabè. Après avoir échangé avec les enseignants il y a quelques jours pour leur exposer les grandes lignes du Programme d’action du gouvernement de Patrice Talon, il a choisi cette fois ci les artisans pour les entretenir sur le soutien qu’il faut donner aux actions du Président Patrice TALON et les avantages contenus dans le PAG pour la région de Savè. Mais tout ceci n’est que leurre car l’honorable André BIAOU OKOUNLOLA sait très pertinemment que rien n’est destiné à sa région dans le programme qu’il essaie de vanter les mérites auprès de sa population. Pour avoir désobéi à sa base en votant déjà favorablement pour le projet de révision de la Constitution du Bénin, André OKOUNLOLA avait déjà perdu la confiance de son électorat. Depuis quelques temps donc, de nombreux regroupements politiques dans la région sont entrain de sonner l’heure de fin de règne pour le prince de Diho. Le weekend écoulé, quelques jeunes soucieux du développement de la région Tchabè sont montés au créneau pour montrer que la jeunesse est désormais prête à s’affirmer; et dénoncer les aînés en qui ils ont toujours porté leur confiance, les ont déçus et les rendent comptables de la léthargie dans laquelle continue de végéter le pays tchabè. Malgré que le Bénin ait eu la chance d’avoir à sa tête dans un passé très récent un Président tchabè (Boni YAYI), ces cadres tchabè n’ont pensé qu’à leur seul intérêt et non à l’intérêt du milieu. Toutefois ils ont tenu à ne pas trouver un tort à Boni YAYI en ce qui concerne la responsabilité de la situation que traverse le pays tchabè car il avait suffisamment fait confiance à des natifs de la région qui n’avaient rien d’autre trouvé à faire que de se remplir les poches. Aujourd’hui l’heure semble être à la revanche de cette jeunesse très déterminée à barrer la route à ces aînés là qui ont montré leurs limites.

Dans une intervention sur une chaine de radio locale, cette même jeunesse se dit avoir horreur de l’ingratitude de certains cadres qui, après avoir bénéficié du système Boni Yayi se permettent de ternir aujourd’hui son image pour bien se faire voir par Patrice Talon. Le passage à la radio a d’ailleurs séduit plus d’uns car nombreux sont les auditeurs qui ont souhaité une rediffusion. Mais, la désolation a été grande lorsque les jeunes ont appris que la radio aurait reçu des pressions pour ne pas rediffuser l’émission. Alors la question est de savoir si nous vivons dans un pays véritablement démocratique quand on constate que certains qui se disent démocrates se comportent de la sorte ! Les jours à venir nous éclaireront sur le véritable poids politique dont dispose chacun.

En ce qui concerne l’Honorable André BIAOU OKOUNLOLA, il est en perte de vitesse et fait croire au Président Patrice TALON qu’il pèse encore quelque chose. Même des parutions ont fait son éloge oubliant que ce qui s’écrit dans les journaux est parfois orienté pour défendre des causes et personnalités souvent politiques. Cette manière de faire, c’est tordre le cou à la vérité; et à procéder de la sorte relève de la vieille école qui dans un monde aussi moderne que celui que nous traversons, on ne peut s’attendre à aucun résultat satisfaisant.

Firmin A. ASSOGBA

POLITIQUE: Quand l’honorable André BIAOU OKOUNLOLA use de subterfuges pour distraire sa base électorale !
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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 08:16

Le président Patrice Talon boucle ses 12 premiers mois de gestion du pouvoir, ce jeudi 06 avril 2017. Mais, sans l’accompagnement d’un grand allié de la présidentielle 2016 : Sébastien Ajavon. L’affaire de 18 kg de cocaïne et autres désaccords inavoués ont fini par distancier les deux hommes, pour une durée indéterminée.

Lorsque Sébastien Ajavon, alors candidat à la présidentielle 2016, arrivé troisième au premier tour, avec 23% des suffrages exprimés, avait décidé de porter ses voix sur Patrice Talon, 2ème sur la liste contre Lionel Zinsou qui était en tête, tous ses partisans ont applaudi. Les soutiens de Talon n’en étaient pas moins heureux et voyaient déjà la victoire de leur côté. L’ambiance était en tout cas, très conviviale entre ces deux puissants hommes d’affaires béninois qui ont pris d’assaut le terrain politique, alors qu’on les y attendait moins. Puis Talon gagna le second tour de la présidentielle 2016, avec un score fabuleux de 65% à la grande joie de tous les autres candidats malheureux qui l’ont rejoint dans la coalition de la rupture créée pour le soutenir jusqu’au bout. Dans le lot, Sébastien Ajavon était le grand faiseur de roi, et s’attendait évidemment à en jouir des fruits dans la gestion du pouvoir. Légitime attente ? Sans doute. Mais la déception arrive plus tôt avec la formation du premier gouvernement où Sébastien Ajavon n’a pu se contenter que de trois postes ministériels à sa charge, dans les vingt portefeuilles en jeu. A savoir le ministère de la communication, celui de l’agriculture et celui de l’enseignement secondaire. Des informations avaient circulé à l’époque sur son mécontentement, mais n’avaient pas fait grand bruit, jusqu’à ce que l’affaire des 18kg de Cocaïne éclatât. Une marchandise illicite découverte dans l’un des containers du Groupe Cajaf Comon au port, société dont Ajavon assumait la fonction de Président Directeur Général. C’était courant novembre 2016, avec comme conséquence immédiate, la mise en examen de Sébastien Ajavon qui fera l’objet d’une garde à vue de 08 jours, avec trois de ses collaborateurs avant d’être libérés tous, au bénéfice du doute. Cotonou et tout le Bénin avaient été secoués par cette affaire qui a suscité des contestations et des menaces de tous genres contre le pouvoir Talon. Le pire était à craindre, si jamais, le roi de la volaille était déféré en prison.

« Complot »

Sept mois à peine, après son installation au pouvoir, le déterminant allié de Talon dans sa victoire à la présidentielle 2017, vient de connaître ainsi une « grosse humiliation ». Pour Sébastien Ajavon, il n’y a pas autre chose à dire, c’est « un complot » savamment ourdi contre lui par le régime Talon, pour le déstabiliser. « L’image du pays a failli être déchirée dans cette affaire. Néanmoins, Dieu est au contrôle et aime le Bénin. Que l’apaisement revienne dans le pays. Nous n’allons pas refuser de discuter. Nous devons trouver des solutions », affirme-t-il cependant, sur un ton apaisant. Si ces événements l’ont assuré de sa popularité, ils ont aussi confirmé ses craintes. Le milliardaire béninois estime que le chef de l’État l’a trahi. « C’est un coup qui a été monté pour ternir mon image. La drogue ne fait pas de riches au Bénin. Les Béninois n’ont même pas les moyens d’en consommer, encore moins de la cocaïne. La drogue, c’est pour les petits dealers. Moi, je suis dans le secteur de l’agroalimentaire et des produits congelés. Ces deux choses ne vont pas de paire. Tous ceux qui font le vingtième du volume du groupe Cajaf-Comon sont milliardaires. Ont-ils fait eux aussi de la drogue ? Le Bénin n’est pas une plaque tournante du trafic de drogue. On ne peut pas ternir l’image de notre pays juste parce qu’on veut ternir l’image de Sébastien Ajavon qui devient gênant en politique », dénoncera –t-il dans une interview accordée au journal Le Monde Afrique. Il avouera aussi ceci : « On m’avait dit qu’en politique, on pouvait faire des coups tordus, mais j’ignorais que cela pouvait aller si loin. Cela fait sept mois à peine que le nouveau chef de l’Etat a pris ses fonctions et c’est avec notre concours qu’il est arrivé aux affaires. Peut-être que je deviens trop gênant. Donc il faut m’éliminer tout de suite pour que je ne sois plus important dans l’arène politique. Au temps du président Thomas Boni Yayi, il y avait déjà des menaces. Mais ils n’ont jamais osé violer des conteneurs pour y mettre des stupéfiants. ». Il ne s’y attendait pas. Mais c’est arrivé. Qui l’eut cru ? Certains béninois continuent de se poser la même question.

De vaines tentatives de médiation

 Il y a certains hommes politiques et des personnalités qui refusent de croire qu’entre Ajavon et Talon, ç’ était fini. Le député Rachidi Gbadamassi en a fait son cheval de bataille, sans succès. Dans une série de points de presse qu’il a tenus au fort de l’affaire de drogue, il n’a pas varié dans ses soupçons : «Je persiste et je signe qu’il y a des mains invisibles qui tentent de diviser deux grands amis, qui de plus, ont les deux plus grosses fortunes du pays. Je me battrai de toutes mes forces pour les réconcilier ». Il n’y a rien pu. Le président Nicéphore Soglo aussi s’est mis dans la danse, mais a dû se raviser, chemin faisant, que la tâche était ardue, chaque protagoniste étant resté campé sur sa position. A l’occasion d’une déclaration qu’il fera dans le temps à Parakou, Patrice Talon a plutôt versé de l’huile sur le feu, en dénonçant des pressions qu’il a reçues partout dans cette affaire. « Nous faisons tous des bêtises d’une manière ou d’une autre. Parfois, çà passe inaperçu, parfois ça se voit. Quand ça passe inaperçu, il n’y a que Dieu pour le sanctionner. Mais quand ça se voit dans la cité, la communauté globalement doit sanctionner. C’est le seul moyen de préserver la paix, l’unité, l’équité et le progrès social. Si publiquement, les péchés deviennent des actions de gloire, je pèse mes mots, si chaque fois que quelqu’un doit faire un péché et ne sera pas capable d’apprécier que c’est un péché et que c’est au contraire une action de gloire, c’est dangereux pour le pays », a révélé le Chef de l’Etat. Il n’a fait allusion à personne. Mais c’était clair qu’il parlait de Sébastien Ajavon. La colère monta davantage dans le camp de ce dernier, et même s’il ne répliquera plus, il prend largement distance vis-à-vis de Talon.

Combat discret et distant

 Sébastien Ajavon n’a pas fini avec la politique. Sans doute aussi avec Talon. Son entourage le jure. Les deux hommes n’affichent plus aujourd’hui publiquement leur rancœur, mais ne doivent pas ne pas s’épier sur la moindre tentacule politique. Des informations ne manquent pas de ramener régulièrement la perspective d’un grand mouvement politique dont Sébastien Ajavon serait porteur pour contrer le régime de la Rupture dans ses futures velléités électoralistes. S’il est vrai que Talon s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, ses soutiens et ses partisans actuels ne laisseront pas non plus échapper si facilement un pouvoir qu’ils ont conquis à rude épreuve en 2016. Sébastien Ajavon, que déjà plusieurs soutiens politiques, attendent au carrefour de la présidentielle 2021, aussi, engagera sa revanche. Mais pour le moment, il vaque activement à ses affaires, selon une source proche à lui, et multiplie plusieurs voyages à l’étranger depuis quelques semaines.

Christian TCHANOU

Source: Quotidien L'Evénement Précis

 

An 1 du régime de la Rupture/Talon-Ajavon: Divorce précoce et guerre de l’ombre
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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 08:09

Le rejet de l’initiative du président Patrice Talon relative à la modification de la loi fondamentale du Bénin, loin de toutes les opinions, est un jeu réussi par la convergence des efforts de trois grandes forces extérieures ayant leur version au sein de la 7ème législature. Les propos jugés incendiaires de la doyenne d’âge des Elus de l’actuelle législature ayant pétanqué le jeu, n’est pas un acte prémédité. Au regard des interventions de certains députés des différentes forces politiques présentes au Parlement sur le rapport de la Commission des lois, tout était parti pour la prise en considération du projet de loi relative à la modification de la Constitution du 11 décembre 1990. Une promesse électorale du candidat Patrice Talon sur la base de laquelle, plus de 67% de la population lui a fait confiance. Mais certains hommes d’affaire tapis dans l’ombre et qui s’expriment à travers leurs représentants au Parlement ont saisi l’occasion pour régler leur compte avec l’actuel chef de l’Etat. Sébastien Ajavon, Issa Saley, Souwi, Martin Rodriguez, Séfou Fagbohoun et certains ministres du régime de Boni Yayi n’ont pas raté l’occasion qui, pensent-ils, leur a été offerte pour porter un coup dur à Talon. Il avait fallu que Maman Rosine Soglo détonne au parlement pour que les députés commencent par recevoir des coups de fils intempestifs des leaders insoupçonnables dans le vil dessein de les mettre en déroute. Une confusion totale mêlée d’une atmosphère de méfiance s’était installée au sein des groupes parlementaires. Les groupes des hommes d’affaires autrefois constitués d’un côté et les thuriféraires de l’ancien régime d’un autre côté, se sont enfin retrouvés pour rejoindre le camp de ceux qui pensent que le rejet de l’initiative pourrait permettre au gouvernement d’assouvir les besoins essentiels du peuple béninois. Y-a-t-il un lien étroit entre la révision de la Constitution et la morosité économique dans laquelle vivent les populations ? On peut aisément comprendre la division qui s’est observée au sein des députés de l’alliance des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), la défection au sein du groupe parlementaire de l’alliance Union fait la Nation (Un) de Bruno Amoussou qui pourtant réclamait la paternité du régime du Nouveau départ ainsi que les votes surprises de certains députés de l’alliance des Forces démocratiques Unies (Fdu) du député Mathurin Nago. Ces forces extérieures, émanent-elles de la coalition de la rupture qui vient de recevoir un coup, ou de certains anciens ministres du président Boni Yayi qui ont réussi leur coup ?

Et pourtant…
Aucune œuvre humaine n’est parfaite. L’actuel homme fort de la Marina l’a reconnu dans son adresse au peuple béninois, le jeudi 23 mars 2017. Patrice Talon avait martelé qu’il s’agit d’une proposition émanant de lui et qui ne pouvait passer à l’Assemblée nationale sans être amendé par les députés ayant reçu mandat du peuple. Mais la politisation à outrance et l’esprit de sauvegarde des intérêts égoïstes avaient emporté sur le bon sens au point de s’opposer à cette noble vision de renforcer les institutions de la république pour une lutte efficace contre les crimes économiques, la corruption et la dilapidation des ressources de l’Etat à chaque échéance électorale. En déposant le projet de loi relatif à la modification à l’Assemblée nationale, Patrice Talon n’avait la prétention d’avoir déposé une Bible contenant des écritures saintes dont personne ne pouvait amender une seule virgule. A la veille de l’ouverture officielle de la session extraordinaire consacrée à l’étude du projet, le chef de l’Etat avait affirmé que « le débat sur les mérites ou les défauts d’une Constitution, sur la nécessité de l’abolir ou pas, de réviser telle ou telle de ses dispositions, est un débat sans fin, chaque jour enrichi de nouveaux arguments, chaque jour relancé par des franges d’opinions nouvelles. » Pour lui, ceci est un signe de bonne santé et de la vitalité de la démocratie dans tous les pays du monde ayant fait cette option. C’est dire que les émotions prêtées à l’homme ne peuvent émousser son ardeur à faire de son mandat, une réussite comme il l’a d’ailleurs toujours souhaité.

Germin DJIMIDO

Source: Quotidien L'Evenement Précis

Rejet du projet de révision de la Constitution du Bénin: Voici comment la coalition d’hommes d’affaires et de forces extérieures a fait échouer le projet
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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 08:05

Le vote, ce mardi 04 avril pour la recevabilité du projet de constitution initié par le président Talon, a levé un coin de voile, sur le vrai visage du parlement béninois. Si l’on ne peut livrer, la main sur le cœur, les noms des députés ayant éconduit le projet, tout porte à croire que la dislocation de l’Union fait la nation (Un) a joué un rôle déterminant dans l’issue fatale de ce dossier cher au chef de l’Etat.Source : beninmondeinfos.com

Les responsables de l’Union fait la nation se sont toujours vantés d’être, pas seulement un parti de la majorité, mais l’orthocentre même de la majorité présidentielle. Quoi de plus normal quand on se rappelle le rôle déterminant joué par ce bloc aux côtés du candidat Talon, pour le conduire à la magistrature suprême. Depuis lors, la troupe à Bruno Amoussou n’a jamais fait mystère de sa fierté d’avoir joué les premiers rôles, assumant d’emblée tous les actifs et passifs du régime. Mais dans ce projet de révision constitutionnelle, une union de l’Un aurait largement suffi à barrer la route aux antirévisionnistes, quand on se réfère à certaines informations distillées depuis mardi.

En effet, si Guy Mitokpè, député élu sur la liste de ce bloc n’a jamais caché son opposition au projet, une folle rumeur voit également d’autres éléments de la galaxie Talon lui emboîter le pas. Trois autres noms reviennent avec insistance et tendent à faire penser que si la citadelle n’avait pas subi de fissure, le projet aurait été sauvé, au moins de justesse. Et les déclarations sur Rfi ce jeudi, du ministre de la justice, également membre du bloc, ne laissent aucun doute sur l’état d’âme de ses membres restés fidèles au chef de l’Etat. « S’il y a eu renfort du camp du non, c’est de notre camp », semble regretter celui qui a été le principal maître d’œuvre du projet aux côtés du chef de l’Etat. Un aveu qui étale au grand jour, les dissensions au sein de ce bloc qui peine à refaire son unité.

Les plaies de la présidentielle

Parmi les noms qui circulent au titre des antirévisionnistes pour le compte de l’Un, figurent deux personnalités en délicatesse avec l’alliance depuis la présidentielle. Faut-il le rappeler, la difficulté de l’Un à désigner son propre candidat à l’interne à l’occasion, avait conduit l’alliance à une implosion dont les conséquences semblent poursuivre aujourd’hui, aussi bien Patrice Talon que l’Un. Deux éminents cadres de l’alliance avaient choisi de voler en justes noces avec le principal adversaire de Patrice Talon, et depuis se sont mis en réserve, sans jamais signer officiellement leur départ.

Vivement que le président Bruno Amoussou, un vieux briscard de la politique béninoise, use de toute son expérience, pour ramener la cohésion au sein de l’alliance sur laquelle, sans doute, Patrice Talon compte à plus d’un titre.

Bruno O. OTEGBEYE

Source: Benin Monde Infos - www.beninmondeinfos.comSource : beninmondeinfos.com

 

Comment l’Union fait la Nation (UN) a brisé le rêve de Patrice Talon
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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 08:01

Au lendemain du rejet par l’Assemblée nationale du projet de révision constitutionnelle initié par le chef de l’Etat, des bouleversements commencent par fuiter de certaines chapelles politiques.  L’on annonce déjà de gros nuages dans le ciel de certains groupes parlementaires, contrariés par le choix opéré par certains de leurs membres. Doit-on s’attendre à des règlements de compte entre députés, après l’échec du projet de révision constitutionnelle?

Source : beninmondeinfos.com Comme on pouvait s’y attendre, le rejet par le parlement du projet de constitution initié par le gouvernement s’accompagne déjà de ménages au sein du parlement. Ce vote, faut-il le rappeler avait copieusement mélangé les lignes et cogné contre elles, les têtes de plusieurs députés qui ne parlaient que d’une seule et même voix. Aussi bien dans la minorité de blocage que dans la majorité pro-révision, l’on retrouve aisément toutes les chapelles politiques, dans une absence totale de ligne de démarcation au sein du parlement béninois.

Le signal est donné au niveau des groupes parlementaires d’obédience Forces cauris pour un bénin émergent (Fcbe). L’ex majorité présidentielle, fracturée en deux entre pros et antirévisionnistes, tend vers la cassure. Selon des indiscrétions, les députés antirévisionnistes, plus tapis dans les rangs de ce bloc, comptent mener une purge en direction des quelques ‘’brebis galeuses’’ révisionnistes qui logeraient toujours dans leurs rangs. Treize députés de deux groupes  se réclamant de l’ancienne majorité se sont mis en position de départ, a-ton appris ce jeudi.

De même, le fauteuil de présidente de groupe parlementaire de  Rosine Soglo, serait aussi menacé, l'ex première dame serait accusée de traîtrise. La Renaissance du Bénin, son parti d’origine dont elle est d’ailleurs la fondatrice s’est déchiré en deux à l’occasion de ce vote, et tous les observateurs de la scène politique s'accordent à reconnaître en Rosine Soglo, la grande héroïne de la victoire du non. Normal donc que ses colistiers lui gardent une dent dure, au point de vouloir l’éjecter de leurs rangs.

Il faudrait sans doute s’attendre à des remue-ménages du genre au sein de l’intergroupe Union fait la nation (Un), loin d’être irréprochable à l’occasion de ce vote.

D’autres soucis en vue pour les députés pro-révision

Si au parlement les chamboulements annoncés peuvent contrarier certains députés, un large pan du service après vente du vote du mardi dernier se jouera plutôt lors des prochaines législatives. En cause, les postures adoptées et assumées par certains honorables députés, en contradiction flagrante avec leurs bases. Faut-il le souligner, dans plusieurs circonscriptions électorales, les populations ont affiché leur non catégorique au projet, mais les échos de la tournée d’échange avec les populations ont été tout simplement dénaturés par les élus du peuple qui semblent tenir à donner coûte que coûte leur onction. Une liste de députés pro révision circule depuis ce mardi et servira sans doute de pièce à conviction pour les populations qui n’hésiteront pas à sanctionner.

A cela, il faudra ajouter l’embarrassante confession de Rosine Soglo. La dame de fer accuse sans ménagement les députés d’avoir, comme elle-même, subi un « achat massif » de leurs consciences, ce qui expliquerait leur obstination à donner une onction au projet.

Ces différents éléments pèseront lourds dans la balance, à l’occasion des prochaines consultations, avec des populations de plus en menaçantes.

Bruno O. OTEGBEYE

Source: Benin Monde Infos www.beninnmondeinfos.comSource : beninmondeinfos.com

Après le rejet de la révision constitutionnelle, le temps des représailles
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Patrice G. A. TALON, 

Président de la République du Bénin

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