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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 07:41

Didier Akplogan-copie-1La crise qui secoue le football béninois pourrait connaitre son dénouement dans les tout prochains pour le bonheur des amoureux de cette discipline sportive la plus populaire de notre planète grâce au dynamisme du ministre des sports Didier Aplogan.

Depuis sa prise de fonction à la tête du ministère des sports Didier Aplogan a promis joué sa partition pour la résolution de cette crise qui mine le milieu du sport roi béninois depuis le 20 décembre dernier. Chose promise, chose due, l'homme s'est mis à la tâche en écoutant les protagonistes en attendant la décision du Tribunal arbitral sportif qui, certainement va situer les uns et les autres. Mais avant que le verdict ne tombe, Didier Aplogan pense que la résolution de cette crise peut se faire à l'interne si les uns et les autres accordent les violons. Et, c'est à cela que l'homme s'attelle. Dans une interview accordée à un confrère, le patron du sport béninois pense que tant qu'il sera à la tête de ce département, il n'aura jamais deux championnats et encore deux fédérations de football. Pour lui, le gouvernement n'a pas à s'ingérer dans la crise. Il y a la Fédération internationale de football association et la Confédération africaine de football qui s'occupent des conflits du football. Beaucoup de personnes se sont impliquées dans cette crise pour son dénouement et Didier Aplogan y croit fermement. Si le patron du sport béninois réussi là où ses prédécesseurs ont échoué avant la décision du Tribunal arbitral sportif, il deviendra un héros national. Il faut prendre le taureau par les cornes parce que le temps passe et retarde le championnat qui est un creuset pour les jeunes talents qui eux aussi s'impatientent parce que l'attente est trop longue. Pour l'heure, en attendant la décision du Tribunal arbitral sportif dont les décisions sont sans recours Didier Aplogan croit encore à la réconciliation et met en garde ceux qui vont s'y opposer.

Alexis Degila / Adjinakou
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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 12:53

Farouk.jpgEl-Farouk Soumanou, le président du Fonds national pour le développement du sport, a procédé, le mardi 12 juillet 2011, dans l’après-midi, à une remise de chèques et de matériels à des fédérations nationales, des associations et collectivités locales. La cérémonie a eu lieu au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou sous le parrainage de Didier Aplogan, le ministre des Sports.

La fédération de Wushu comme son homologue de l’Haltérophilie a bénéficié d’un chèque de deux millions de Francs. Les responsables de la jeune discipline Tosimin ball ont reçu 500 000 F. Plusieurs associations sportives et des collectivités locales ont également bénéficié de chèques de différents montants mais aussi d’équipements sportifs faits de ballons de football, de handball, de basket-ball et de jeux de maillots…. 25 structures comprenant des fédérations, des associations et des collectivités locales ont reçu au total 26 000 000 F en numéraires. Le don d’équipements sportifs est évalué à 6 000 000 F. 32 000 000 F auront été déboursés en somme, par le Fnds. El-Farouk Soumanou, le Directeur du Fonds, dans son discours pour la circonstance a expliqué : « …Par ce programme, le Fnds veut tenir toute sa place dans le paysage sportif béninois et devenir un lieu d’échange privilégié entre l’Etat, le monde sportif, les collectivités et les entreprises ». Il a précisé à nouveau le rôle du Fonds national pour le développement du sport qui consiste à attribuer des concours financiers aux associations et collectivités afin de contribuer au développement du sport. Didier Aplogan, le parrain de la cérémonie, a invité les bénéficiaires à faire bon usage des dons reçus. Aussi, a-t-il exhorté le Directeur du Fnds à prendre les dispositions nécessaires pour suivre les associations afin que les activités pour lesquelles elles ont été subventionnées soient menées convenablement, tout en espérant que les associations non retenues pour la présente édition, le seront l’année prochaine. « Au nom de tous les bénéficiaires, je voudrai rassurer le Ministre et le Directeur du Fnds que nous ferons bon usage de tout ce qui a été mis à notre disposition », a déclaré Gratien Gbaguidi, le président de la Fédération béninoise d’Haltérophilie et porte-parole des bénéficiaires. Il est ensuite revenu sur les doléances relatives à la dotation des différents départements d’infrastructures pour la pratique du sport, l’implication des fédérations à la prise de décisions les concernant, la réactualisation et le vote de la loi sur le financement du sport et la hausse des subventions.

Sosthène SEFLIMI / Aube Nouvelle

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 10:49

Anjorin MoucharafLe tribunal arbitral du sport, dans sa dernière correspondance adressée au Dr Cheick Diop l’avocat de Victorien Attolou, a informé les plaignants de son refus de d’accéder à la demande de prolongation sollicitée par exprimée la Fifa pour déposer sa réponse au fonds. Visiblement l’instance faîtière du football a lâché Anjorin.

La procédure de règlement de la crise à la FBF telle que déclenchée par le Tribul arbitral du sport veut que la Fifa incriminé par Victorien Attolou et ses pairs pour ingérence dans les affaires de la FBF, produise un mémoire pour s’expliquer. Mais l’institution n’a pas cru devoir se conformer au délai à elle imparti par le Tas. Il a fallu que le Tribunal rappelle à l’ordre l’administration de Sepp Blatter pour que les services de la Fifa sollicitent formellement la prorogation du délai mais, le Tribunal s’y est opposé. Le dossier soumis à l’appréciation des juges du Tas ne contient donc pas l’argumentaire de la Fifa. C’est vrai que la Fifa joue son image dans ce dossier. Mais elle a déjà perdu un procès devant le Tas contre le Togolais Tata Avléssi et ces derniers mois, l’administration Blatter a été très vertement critiquée et même accusée formellement de corruption par des médias occidentaux, des plus sérieux. Une éventuelle condamnation de la Fifa pour ingérence dans le dossier FBF n’aurait franchement aucune incidence sur l’image de l’institution qui soit pire que ce qu’elle a déjà subie. Mieux, Sepp Blatter a réussi malgré tous les soubresauts qu’il a connus, à se faire réélire. Le dossier FBF qui pend devant le Tas n’est plus donc un souci majeur pour la Fifa. C’est plutôt Moucharafou Anjorin qui joue son avenir à la tête de la FBF. La plainte qui a été déposée contre la Fifa évoque certes son ingérence dans les affaires internes de la FBF mais à terme, c’est de la légalité de l’Assemblée générale du 4 février 2011 qui a porté Victorien Attolou à la tête de la FBF qu’il s’agit. Blatter qui a fini de bénéficier de la voix de Moucharafou Anjorin lors de la dernière l’assemblée générale élective n’est visiblement plus très enthousiaste à l’idée de le défendre ardemment devant le Tas. C’est un euphémisme de dire que la Fifa a lâché Moucharafou Anjorin. Ceci n’est cependant pas synonyme de ce que le verdict du Tribunal arbitral du sport est connu d’avance.

Sosthène SEFLIMI / Aube Nouvelle

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:17

Akplogan DidierMalgré les instructions fermes du ministre des Sports, Didier Aplogan, pour le décaissement des fonds au profit de la sélection nationale de handball junior, le Directeur des ressources financières et matérielles (Drfm), Osséni Aboudou traîne les pas. Selon nos informations, il doit encore décaisser 60.000.000 de francs Cfa pour appuyer la Fédération béninoise de handball (Fbhb) dans le cadre de la participation du Bénin à la Coupe du monde junior prévue du 17 au 31 juillet 2011 en Grèce.

Une subvention qui n’est toujours pas parvenue à la délégation béninoise en séjour en Inde. Les interventions répétées des responsables de la Fbhb n’ont pas permis de décanter la situation. En réponse, le Drfm aurait fait savoir que le bordereau de décaissement est toujours dans le circuit du Trésor public. Mais les responsables fédéraux regrettent de ne pas connaître le numéro du dossier pour veiller à ce que le décaissement soit effectif dans l’immédiat. Dans ces conditions, la Fbhb ne pourra pas faire grande chose. Elle sera contrainte de revoir la feuille de route établie depuis plusieurs mois. En effet, l’équipe risque de rater cette compétition mondiale. Sauf évolution de dernière heure, elle devrait déclarer forfait faute de moyens financiers. Selon nos sources, le groupe (classé 3è au Challenge Trophy 2011-Phase mondiale), déçu de ne pas se frotter aux grandes nations du monde, devrait rallier ce jour le Qatar dans l’espoir que l’Etat interviendra au plus vite. Mais rien n’est sûr. Le président, Mansourou Arèmou et ses collègues du bureau exécutif de la Fbhb sont en émoi.

Sous la menace des amendes

La Fbhb vit très mal la situation et ne sait à quel saint se vouer. Si elle déclare effectivement forfait, elle doit aussitôt subir l’ire de la Fédération internationale de handball (Fihb) et de la Confédération africaine de handball (Cahb). Nos sources indiquent qu’elle doit payer de lourdes amendes. Le Bénin n’ayant pas très vite annoncé son retrait.

E.A.B / Actu Bénin

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:44

Anjorin MoucharafGrâce à l'implication personnelle du Ministre de la jeunesse, des sports et loisirs, le président de la Fédération béninoise de football a accepté le consensus comme il l'a toujours laissé entendre. Vendredi dernier, il l'a encore réaffirmé sur radio Topka. S'achemine-t-on vers le dénouement de la crise qui secoue le football béninois depuis décembre 2010? C'est le schéma qui se dessine eu égard aux derniers développements de l'actualité.

Au cours d'une brève intervention sur radio Topka vendredi dernier, il a réaffirmé sa volonté de toujours c'est-à-dire l'ouverture au camp Sébastien Ajavon.

‘'Les autres ne sont pas des Japonais, ni des Gabonais ou des Sud-africains. Nous aussi, nous ne sommes pas Nigériens ou Burkinabés. Il n'y a pas de raison qu'on ne s'entende pas. Nous allons trouver une solution à la béninoise.

Le Tribunal arbitral des sports (Tas) n'est pas la solution'' avait déclaré en substance le président Anjorin Moucharafou. Qu'il vous souvienne que depuis l'assemblée générale extraordinaire du 15 avril dernier, le président de la Fbf avait déjà tendu la main au camp d'en face qui préférait compter sur le Tas et non la réconciliation.

Depuis la nomination de Didier Aplogan au Ministère des sports, l'homme a privilégié le dialogue et le consensus et à cet effet, un comité de hautes personnalités sportives béninoises a été constitué.

Il a donc demandé au président de la Fbf d'intégrer les démissionnaires dans la gestion des affaires. Ce que l'homme a humblement accepté avec l'aval de son comité exécutif. Une humilité reconnue et saluée par l'animateur vedette de l'émission sportive sur radio Topka.

Avec toute son expérience sportive et sa gestion des affaires aux côtés du chef de l'Etat, Didier Aplogan est entrain de réussir là où tous les autres pour des raisons d'intérêt personnel ont échoué. a moins que le camp Sébastien Ajavon soit dans la logique de déstabilisation et l'Etat en ce moment prendra ses responsabilités.

La preuve de l'ouverture! De l'acte à la parole, il n'y a qu'un pas à franchir. Et déjà le président Anjorin Moucharafou donne la preuve de son esprit d'ouverture. A la demande du Ministre de la jeunesse, des sports et loisirs samedi dernier, le président de la Fbf a accepté gracié les arbitres suspendus du moins ceux qui ont le grade pour prendre part au stage des arbitres qui commence ce jour.

Les instructions ont été données au Directeur exécutif de la Fbf et au vice-président de la commission des arbitres afin que ces arbitres soient intégrés au stage. Voilà un acte concret qui traduit la bonne foi et l'esprit d'ouverture du président Anjorin Moucharafou. Et ce n'est que le début d'une série d'action dans le sens du consensus et de la réconciliatuion. Vivement que le football béninois revienne sur les pelouses au grand bonheur de la jeunesse béninoise.

Foulelou Salihou / Option Infos

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:25

Didier-Akplogan2.gifAprès quelques semaines à la tête du département ministériel de la jeunesse, des sports et des loisirs, le nouveau ministre Didier Akplogan,arrivé en pleine crise du football béninois a bien voulu s’ouvrir à l’Autre Quotidien sur sa politique et sa vision des questions du sport, de la jeunesse et des loisirs. Il apporte des éclairages sur la gestion de la crise du football, sans langue de bois.

Vous avez été nommé ministre il y a quelques semaines, donc vous êtes passé du poste de conseiller à la communication à la présidence de la république à celui de membre du gouvernement. Quelle est la différence ?

   Il faut dire que le ministre est le premier conseiller du président de la république donc pour passer du poste de conseiller à celui de ministre, la différence réside dans l'action. Au poste de ministre vous devez passer à l'action directement, vous devez agir. Passer du rôle de conseiller où vous faites faire, à celui de ministre ou vous devez mettre la main à la pâte, il faut reconnaître que c'est un apprentissage, un cheminement. C'est comme si vous étiez au bord d'un terrain à commenter un match, vous devenez du coup le meilleur. Là j'ai passé mon temps à conseiller le président de la république, à discuter avec les ministres, aujourd'hui je suis dans l'action. Il faut que je puise appliquer dans ma position actuelle, ce que je conseillais.

   Ministère des sports : « C'est un département important qui n'en donne pas souvent l'air »

   Vous êtes arrivé en plein dans l'action dans une crise dans le football, mais avant d'aborder cette crise, dites quelles sont vos priorités ?

   La réflexion doit précéder l'action. Pour le moment au plan de la réflexion, tout n'est pas encore parfait. La politique de la jeunesse, la politique des sports, la politique des loisirs tout n'est pas encore en place. Il y a des initiatives qui ont été lancées mais rien encore de concret. Donc il faut une stratégie qui s'inspire de tout ce qui a été fait jusqu'ici, de la politique du chef de l'Etat qui met en place des réformes. Donc nous allons peaufiner une politique générale, mettre en place des principes. Et de tout ceci découlera un plan d'actions que nous tâcherons de sortir au plus tôt et d'appliquer dans le cadre de la mission qui incombe à notre ministère. Je suis pressé de vous dire, qu'en ce qui concerne le sport, ma priorité c'est la formation à la base. Parce que si on veut faire des résultats, dans un avenir proche ou lointain, il faut cela. Il faut remettre les cadres en place, pour espérer avoir un résultat suivi. Les gens le font autour de nous si nous ne le faisons pas à notre tour, nous serons des éternels derniers. C'est un département important qui n'en donne pas souvent l'air. Je le résume comme ceci : vous savez que la population jeune est la plus importante en effectif dans notre pays. Nous prenons ces jeunes en charge quand ils ne sont pas à la maison, ou quand ils ne sont pas à l'école, quand ils ne sont pas à la disposition du ministre de la famille, quand ils ne sont pas à la charge des ministres de l'enseignement. La vie des jeunes se passe avec nous. Mais comment est-ce que nous organisons cela ? Il y a un ensemble de choses sur lesquelles le ministère doit intervenir parce que c'est notre responsabilité.

    « Le sport occupe la majeure partie de la popopulation mais n'a jamais eu 0,5% du budget national » Alors dites-nous sont-ce des questions de moyens ou d'organisation ?

   Je dirai l'un et l'autre. Je disais tantôt que la réflexion doit précéder l'action. Il faut avoir une politique, il faut avoir un plan, mais il faut surtout avoir les moyens. Je me demande si même en période de crise économique, on ne devrait pas classer ce ministère parmi les prioritaires parce que la plus grande partie de la population est ici. Nous occupons la majeure partie de leur temps mais pourtant nous n'avons jamais eu 0.5 % du budget national. C'est paradoxal, mais je peux comprendre parce que nous n'avons jamais mis une véritable politique en place. Nous sommes en train de mettre cette politique en place et nous allons demander les moyens qu'il faut. Peut-être que cela aboutira, ou pas. Mais nous allons mettre cette politique en place. C'est un ensemble de choses : la ressource humaine, la formation, les infrastructures, les évènements, etc. Tout cela fait qu'on a besoin de moyens, de gros moyens.

   Revenons à la crise du football, quels sont vos sentiments par rapport à cette crise qui paralyse le sport-roi et comment envisagez-vous régler cette cacophonie, pour éviter le gaspillage des énergies et de l'amour du public pour le football ?

   Avant d'aborder la crise, je voudrais poser des principes, des bases. Le premier est que je suis ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs. Je ne suis pas que ministre des sports, même si je faisais abstraction du reste, et que je suis ministre des sports uniquement, aujourd'hui j'ai 22 fédérations à gérer, et le football n'est qu'une discipline. Et si j'avais décidé de faire abstraction des 21 autres disciplines pour ne retenir que le football…Si je n'étais que ministre du football, rien que dans le football, j'ai celui des jeunes, des femmes, des étudiants, des militaires à gérer ainsi que les infrastructures sportives. Il y a un paquet de choses dans le foot. Donc la fédération de football est très importante. Mais je n'ai pas que ça à faire, je vais lui consacrer le temps qu'il faut mais cela n'occupera pas l'essentiel de mon temps et n'occultera pas les autres fédérations qui ont aussi besoin d'attention. Ceci dit, mon choix n'est pas d'ignorer la crise qui secoue le foot. Et le foot ne peut pas se développer dans la crise. D'entrée, je vous dis que moi je ne suis pas juge, je ne suis pas magistrat. Donc je ne peux pas juger de qui a raison ou non. Et je réalise aujourd'hui que c'est ce que les gens attendent de moi et ils n'auront pas ça de moi. Et même s'il y a eu des fautes à des endroits, il y a des personnes compétentes pour décider dans notre pays. Le pouvoir judiciaire est séparé de l'exécutif. Les fédérations sont des associations régies par la loi 1901. Elles ont leurs règles bien précises. Il existe également des structures faîtières, comme la Caf et la Fifa pour le foot qui ont leurs principes et méthodes. Nous avons le devoir de faire un certain nombre de choses qui permettent de concorder pour y arriver. Aujourd'hui, s'ils ont un conflit, qu'ils règlent ça entre eux, qu'ils aillent aux tribunaux, à la Caf et la Fifa s'ils le veulent. Mais nous avons le droit de veiller à l'ordre public. Tant qu'ils n'ont pas troublé l'ordre public, nous n'intervenons pas. Je veux dire que le fond de la question est en cours d'analyse, que le TAS statue. Tout ce que nous voulons, c’est que le football se poursuive dans le sens du progrès, c’est qu’il n’y ait plus de bruits, qu’on puisse se donner la main. Nous voulons que les deux parties puissent se parler afin que nous ayons un seul championnat et que les jeunes qui sont derrière, nous puissions les former, et leur présenter le bon exemple. Il faut qu’on puisse libérer, dégager le terrain.

   Mais est-ce que vous vous sentez soutenu dans cette action de réconciliation des deux parties que beaucoup de choses divisent ? Avez-vous des appuis parce que tout seul ce n’est pas évident ?

    Il n’y a pas de langue de bois, je suis ouvert. J’ai rencontré les parties protagonistes, les extrémistes et les modérés. Je crois que les têtes de pont ne sont pas des extrémistes. Donc nous avons engagé les discussions. Et dans les négociations, il y a toujours les moments où certains bluffent, ou intimident, certains utilisent, à profit, ce moment pour qu’on puisse avancer. Mais toujours est-il qu’il y a des personnes solides sur lesquelles on peut compter dans la négociation. Parce que j’aurais souhaité, qu’on trouve une solution interne plutôt que de nous battre à l’international. Et j’ai eu d’autres initiatives venant de joueurs, d’enfants, de personnes de certains niveaux qui pensent exactement comme l’Etat, et qui vont nous aider à trouver des solutions. Mais il faut qu’on y aille vite parce qu’on n’a pas beaucoup de temps.

   « Je ne laisserai jamais faire deux championnats, ni deux fédérations dans notre pays »

   Vous n’êtes pas pour deux championnats, le pays doit-il attendre indéfiniment que les dirigeants règlent leurs contradictions ?

    Il faut clarifier certaines choses, on dit que le ministre a interdit les championnats et fermer les stades. Je n’ai pas eu besoin de faire ça. Des deux parties, il y en a une qui a nommé un directeur de ligue ; ils ont initié des championnats, ce que j’ai découvert dans la presse. Ils ont oublié que le ministère des sports existait, que l’Etat pouvait contribuer d’une manière ou d’une autre. C’est quand ils ont buté sur les portes fermées des stades, qu’ils ont trouvé la nécessité de nous adresser des courriers pour annoncer la reprise des championnats. Mais je vous invite à aller voir l’état des stades. Nous venons de récupérer le stade René Pleven d’Akpakpa. Quand il pleut la pelouse est impraticable. Donc un peu partout, c’est comme ça. Nous avons besoin de travailler sur les infrastructures. Moi, personnellement, je ne laisserai jamais faire deux championnats, ni deux fédérations dans notre pays. Mais toujours est-il que si quelqu’un essaye de faire obstacle à la réconciliation, nous nous opposerons à la personne.

   On reproche au gouvernement de trop investir dans le football qui déçoit évidement ; pensez-vous investir dans les autres « petites» disciplines qui parfois ramènent plus de résultats, comme les handballeurs qui ont récemment été médaillés de bronze en Inde et qui sont en partance pour la Grèce ?

   Le handball n’est pas une petite discipline. Il n’y a pas de petite  discipline. Seulement que le football a pris de l’avance en s’imposant chez le public, c’est le sport-roi. Dans notre pays, c’est le sport qui a le plus vite avancé. Alors je ne vais pas dire qu’il y a trop d’argent dans le foot, il n’y a pas assez d’argent dans le sport. Et malgré tout ce qu’on investit, cela ne suffit pas pour développer le foot. Même si en évaluant l’effort financier de l’Etat, on doit reconnaître qu’il a assez fait. Il faut aussi féliciter ceux qui ont apporté des moyens. Je pense à Sébastien Ajavon, qui a boosté le foot. Il faut féliciter Moucharafou Anjorin et les autres. Ils ont tous fait ce qu’ils peuvent. Aujourd’hui je pense qu’il faut trouver avec l’Etat le moyen de s’entendre pour mieux faire. Nous avons environ 0.4 % du budget national au ministère des sports. Il faut trouver le moyen d’élever jusqu’à 1% pour relever le foot et les autres disciplines. Maintenant il y a les ressources additionnelles qu’il faut redistribuer. Ces ressources, on peut les trouver auprès de tous les organismes qui investissent dans la jeunesse et les sports. « Nous n’avons pas peur des instances internationales »

   En septembre prochain les Ecureuils jouent le Burundi, comment pensez-vous régler la question de la direction technique nationale ?

    Vous voulez me pousser à dévoiler les plans que nous avons ! Et nous ne pouvons pas avancer à visage découvert, à cause de la crise de la fédération de foot, parce que nous ne voulons pas griller ces plans. On ne peut pas choisir quelqu’un sans qu’il ne plaise ou déplaise à l’autre. Et il y a un ensemble d’éléments qui font que nous sommes obligés d’anticiper. Nous pensons à des solutions qui sont en cours et que nous ferons accepter au moment opportun aux acteurs du foot, s’ils arrivent à se réconcilier. Ils nous ont aussi proposé des plans qu’on a rejetés. Il faut être honnête, les deux matches restants dans les éliminatoires ne sont pas fondamentaux. On ne compte pas sur ses matches pour aller à la Can, on joue par fair-play. Le Bénin va jouer ses matches pour respecter ses engagements, pour ne pas être lâche. On n’a plus de chance de se qualifier, mais nous allons jouer sans y consacrer énormément de moyens. Nous mettrons juste le nécessaire qu’il faut. La Can 2013, n’est pas très loin, la préparation va commencer début 2012, donc si nous n’anticipons pas, nous aurons la tête dans l’eau. Mais tout ceci passe par une solution à la crise, et sans douleur. Nous n’avons pas peur des instances internationales.

   « S’il y a des gens qui leur ont pris des sous, pour les installer dans des situations irrégulières, ils pourront s’entendre eux!»

    Le pape d’accord mais le pain d’abord, le stade de l’amitié et ses exploitants grognent contre leur déguerpissement. Est-ce possible de trouver une solution intermédiaire ?

    Je ne sais pas ce que vous appelez solution intermédiaire. Je constate qu’il y a des baraques qui, non seulement obstruent la vue du stade, mais le rendent également insalubre. Nous allons tout enlever ; après si les gens ne sont pas contents il y a les lieux où on peut discuter de cela. Nous, nous pensons que c’est de notre devoir de rendre l’endroit viable. Les gens pensent que c’est de leur droit de les occuper et nous allons faire ce que nous devons faire. Nous représentons l’Etat, et nous défendons le patrimoine de tous les citoyens. Le dialogue reste ouvert pour qu’on puisse chercher les solutions à ceux qui seraient victimes de ce déguerpissement et qui ont eu des problèmes à un niveau donné. Ce n’est pas seulement une question liée à l’arrivée du Pape, quand cette sommité de l’Eglise catholique va se déplacer, le monde entier aura les yeux braqués sur le Bénin, mais encore sur ce stade destiné au sport mais qui servira de site à la grande messe. Un événement à résonance mondial que le Bénin se doit de gérer dans l’honneur et la sécurité. Le ministère et le stade se sont mis d’accord pour faire une ceinture de boutiques. Avec cette ceinture de boutiques, les gens n’ont pas tous respecté les accords. Nous y viendrons, qu’ils prennent patience, tout le monde va se mettre en règle. D’un autre côté, la ceinture extérieure que les gens ont créée avec le concours de certaines personnes de l’administration, nous ne pouvons pas la tolérer. S’il y a des gens qui leur ont pris des sous, pour les installer dans des situations irrégulières, ils pourront s’entendre. L’Etat fera le mieux pour les aider à se repositionner aujourd’hui c’est impératif !

  Quelle image aimeriez-vous qu’on garde de votre personne, après votre passage ?

  J’aimerais ne pas passer inaperçu, en conduisant des réformes. J’aimerais, dans les années à venir, si je n’étais plus ministre, que je puisse aller au stade ou regarder à la télé mon pays gagner grâce aux actions que j’aurais menées. Et je serai fier, parce que les Béninois pourront dire que nos réformes ont marché. Ç’est cela que je pense. C’est surtout l’image que je voudrais qu’on garde de mon passage au ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 10:36

Akplogan DidierLes championnats professionnels de football de 1ère et 2ème division sont annoncés pour les 16 et 17 juillet prochains. Mais ce démarrage annoncé par le comité exécutif de la Fédération béninoise de football risque d'être perturbé avec une double compétition.

Les férus du cuir rond béninois qui se réjouissent déjà dès l'annonce des championnats par le comité exécutif de la Fédération béninoise de football commencent déjà par se poser des questions en ce qui concerne cette reprise des activités. Si tout est fin prêt pour que les différents acteurs du sport roi béninois renouent avec les activités, c'est le risque de voir deux championnats dans notre pays qui se pointe à l'horizon. Alors que dix clubs ont répondu à l'appel du directeur exécutif et du président de la Ligue Professionnelle pour animer les débats pour cette nouvelle saison 2011-2012, ce sont les dissidents qui décident eux aussi de se mettre dans la danse en annonçant la reprise de leurs championnats à eux pour le 09 juillet. Qu'il vous souvienne qu'après la démission de douze membres de l'ancien comité exécutif, le championnat avait été arrêté parce que les dissidents pour la plupart avaient mains mises sur plusieurs clubs qui animaient la compétition. Du coup, tout a été paralysé. Cet arrêt des activités n'avaient pas en son temps reçu l'assentiment du comité exécutif de la Fédération béninoise de football présidé par Anjorin Moucharaf et reconnu par les instances dirigeantes du football. Le manque de championnat ayant joué sur les sélections béninoises engagées dans différentes compétitions avec à la clé des résultats non moins reluisants, il fallait prendre le taureau par les cornes. Et c'est à cela que s'est attelée la nouvelle équipe pour la reprise des activités. Et subitement, les dissidents avec à leur tête Victorien Attolou décident de reprendre les championnats en commençant par les 16ème et 17ème journées. Que veulent les dissidents et à quoi jouent-ils?

En tout état de cause, bien d'observateurs pensent qu'il est temps que le nouveau ministre des sports qui lui aussi est président d'une fédération prennent ses responsabilités en tapant du point sur la table afin que cesse la pagaille qui s'observe dans l'arsenal de sport roi béninois. Que peuvent encore Attolou et consorts pour le football béninois? Seul Didier Aplogan ministre en charge des sports pourra régler ce problème avant de sorte à éviter le pire à notre pays. Toute fois, on retient que le coup d'envoi de la nouvelle saison sera donné le 16 juillet prochain et tout bien être prêt pour ça. Les dix clubs qui doivent animer cette saison ont eu le soutien financier du comité exécutif qui à cœur la reprise des activités et actuellement sur nos différents stades se jouent les éliminatoires de la coupe de l'indépendance dont la finale est prévue pour le 1er août prochain à Natitingou. La seule chose qui préoccupe actuellement les mordus du cuir rond béninois est que la balle commence par rouler sur nos différentes aires de jeu et que nos joueurs soient en jambe pour les prochaines joutes.

Alexis Degila / Adjinakou
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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 10:00

Akplogan DidierLe ministre Didier Aplogan s’en est vertement pris à certains médias lors de l’émission « Pur foot » de la télévision nationale. Il a critiqué le fait que certains médias envahissent le football béninois. Le problème est que, selon le ministre, ces médias passent plus de temps à remuer le couteau dans la béante plaie que constitue la crise au sein de la Fédération béninoise de football (Fbf). Ceci déplace la crise finalement de la fédération, du football pour la poser dans la presse. Le ministre de la jeunesse des sports et loisirs est vraiment inquiet. Pour lui il faut sauver à tout prix le football béninois de cette crise qui ne fait que perdurer. Les craintes du ministre s’expliquent par le fait que l’immixtion de la presse dans les problèmes a souvent le mérite d’informer le peuple de tout ce qui  s’y passe. Mais elle a pour inconvénient d’empêcher les médiations. Le fait que plusieurs informations sortent de toutes parts contribue à accroitre les soupçons chez chaque protagoniste de la crise. Chaque partie cherchant à faire passer sa part de vérité comme la seule plausible. Or le ministre Aplogan joue un peu le rôle de médiateur dans cette crise qui secoue depuis maintenant longtemps le football béninois. C’est donc tout naturellement que Didier Aplogan invite les médias à laisser place aux négociations. Il faut rappeler que le ministre Didier Aplogan est entré au gouvernement il y a seulement deux mois. La crise dans laquelle végète le football béninois date de plus d’un an déjà. Le ministre est comme accueilli à chaud par cette crise. Et sans tenir compte de ce qu’il vient de se mettre en réelle position de savoir les tenants et aboutissants de la crise, certaines personnes se permettent d’utiliser les médias pour embrouiller les pistes possibles. Le ministre a voulu donc demander le silence autour de ce dossier afin qu’il joue son rôle de médiation.

Alors silence pour que le ministre travaille !

Mais au-delà de ce que le ministre se sent particulièrement gêné par ce qui se passe à travers la trop grande médiatisation de la crise, il faut reconnaître que plus d’un observateur s’ inquiètent  des tenants et aboutissants de cette crise. 

Les inquiétudes de l’Odem

Dans un communiqué de presse rendu public le mardi 17 mai 2011, l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem) a rappelé les professionnels des médias à plus de responsabilité dans la gestion des informations relatives à cette crise. L’odem a, à travers ce communiqué mis l’accent sur les exigences qui sont celles d’un homme de médias lorsqu’il doit aborder des sujets spécialement critique. Mais au-delà l’organe d’auto censure des médias a rappelé un certains nombres de faits et écrits qui inquiètent. « Face à la crise qui secoue le football béninois depuis un moment, l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (ODEM) constate avec amertume le mauvais rôle que jouent certains organes de presse. Ainsi, certains journalistes sont devenus des acteurs de premier plan dans cette crise et ont délibérément fait le choix de quitter le terrain de l’information pour celui de la défense de l’un ou l’autre camp. Du coup, il n’y a plus de jour où on n’enregistre dans les colonnes des journaux, sur des antennes de radios ou écrans de télévision des propos injurieux, diffamatoires ou à la limite orduriers. Un spectacle non seulement déshonorant, mais aussi et surtout honteux pour notre presse», remarque le communiqué.

C’est dire donc la quête du sensationnel a détruit l’enjeu que devrait constituer la résolution de la crise au sein de la Fbf. La crise est devenue un fonds de commerce dans les médias. Tout se passe comme si certaines personnes sont dans la logique de voir perdurer la crise mais aussi de voir mourir le football béninois et à sa suite les équipes nationales dans la discipline. 

L’appel de la Fifa

Dans l’une de leurs dernières correspondances, les responsables de la Fifa avaient convié tous les acteurs de la crise au sein de la Fédération béninoise de football à s’asseoir autour d’une table et à tendre la main les uns aux autres afin que le football et les fans du sport roi retrouvent la joie des stades. Le nouveau ministre n’a pas voulu perdre du temps en se mêlant de ce que la Fifa peut faire ou non. Il a montré les 1er signes d’une personne prête à faire tout son possible pour que les acteurs du football retrouvent le rectangle vert des stades du Bénin.

La 1ère stratégie a été de se rassurer que la Fifa veut que les acteurs béninois se mettent ensembles. Après coup, le ministre s’est mis à l’écoute des acteurs ; il organise des rencontres mais accepte malgré tous les critiques. Il n’y a finalement de jour sans que le ministre Aplogan ne fasse de nouvelles propositions de sortie de crise.

Alors le ministre a fait siennes les recommandations de la Fifa. Se retrouver tous ensembles c’est mieux dit-on. Tout le monde doit faire silence alors pour que le ministre travaille. 

Inquiétudes et esprit d’ouverture du bureau exécutif de la Fbf

De sources bien proches du président de la Fbf, il est murmuré que le président de la Fbf est fatigué par cette crise. Mieux il semblerait que le président ait demandé en personne la médiation du ministre. Anjorin Moucharaf se montre très disponible vis-à-vis du ministre qui, lui, travaille à plein temps pour la résolution de cette crise. C’est dans une optique de conciliation et d’entente Anjorin Moucharaf se serait dit très disposé à une solution de mixage au sein du bureau exécutif de la Fbf.

Cela dit, et si les informations faisant état de ce que c’est l’actuel président de la Fbf, Anjorin Moucharaf, qui a souhaité un mise ensemble des énergies avec sa volonté et forte disponibilité à partager le bureau avec les autres.

Anjorin Moucharaf a montré qu’il ne s’accroche à rien ; et qu’à tout instant il ne refuserait pas de démissionner si c’est la condition pour que le football avance et se développe au Bénin. 

Enfin une vraie proposition de sortie de crise

Le ministre pense avoir gagné le jackpot. La possibilité que lui offre le président Anjorin Moucharaf de pouvoir mettre sur pied un bureau exécutif de la Fbf composé des représentants de toutes les parties en crise est perçue comme une opportunité à saisir. Dans ce sens les critiques par médias interposés ne feront que rendre les choses plus compliquées. Comment tout un peuple peut-il se permettre de ne pas saisir cette chance de voir tous les acteurs autour d’un même idéal qu’est le football.

La presse mise à l’écart, il est à espérer que le camp opposé au président Anjorin Moucharaf accepte de se mettre autour d’une table pour discuter. Il reste aussi à espérer que la proposition d’un exécutif mixte pour diriger la Fbf reçoive l’assentiment des opposants à Anjorin. Voilà pourquoi la presse doit se mettre plus ou moins à l’écart de la gestion de cette crise.

Mais quoiqu’il en soit, le ministre Guy Aplogan est présenté par ces plus proches parents et alliés comme un homme vigoureux, plein de motivation et qui ne recule devant aucune difficulté. Ces qualités seront bien nécessaires pour que les jérémiades de qui que ce soit n’empêche le nouveau ministre de poursuivre très paisiblement ses activités qui entrent dans le cadre de la résolution de la crise.

Silence, le ministre Guy Aplogan travaille ! 

Claude ALOFA / L'Informateur

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