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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 10:57

FCBELa guerre de leadership que se livrent les deux responsables des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de Porto-Novo, notamment le député Sofiath Schanou et le ministre de la microfinance, Sofiath Onifadé prend des allures inquiétantes et tourne parfois au ridicule. Invitées à la fête des femmes de l’arrondissement de Djrègbé dans la commune de Sèmè-Kpodji le samedi 30 mars dernier, les deux sœurs d’alors se sont livrées à une scène insolite qui a révélé, au grand jour, leurs dissensions  au sein du même parti. Tout a commencé lorsque le ministre Onifadé a été invité par l’imprésario pour son allocution. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle a refusé sous prétexte qu’elle représenterait le chef de l’Etat, et  que, par conséquent, elle doit être la dernière à intervenir. Il aura fallu la médiation du maire de Sèmè-Kpodji et de son premier adjoint pour ramener le calme en vue de la poursuite de la cérémonie. Le maire Gbèdan a d‘ailleurs suggéré que le ministre Onifadé parle aux femmes, en fête, du programme de micro crédits aux plus pauvres ainsi que des différentes mesures prises par le gouvernement en faveur des femmes, et que le député Schanou, elle, intervienne au sujet de la lutte contre l’essence de contrebande communément appelée « Kpayo ». A son tour, le député Schanou a déclaré que le rôle du député est de voter les lois et qu’en tant que tel, elle ne saurait parler de l’essence de contrebande, qui est une prérogative du gouvernement. Malgré cette protestation ouverte du ministre Onifadé, son intervention est venue avant celle du député Schanou. Il n’en fallait pas plus pour provoquer chez elle une crise de colère qui l’a amenée à menacer de partir du lieu de la cérémonie au moment où le député Schanou a été finalement invité à prononcer son allocution. N’eut été les appels au calme et à la patience, elle serait effectivement partie.

Esckil Agbo / L'Evénement Précis

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 10:53

Assemblee-Nationale--Vote-.jpgLes parlementaires béninois se réunissent en plénière, ce jour, mardi 2 avril 2013 au palais des gouverneurs à Porto-Novo pour procéder à la désignation de leurs représentants au sein du conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Même si l’ordre du jour de cette séance plénière porte sur l’ensemble des sept dossiers de la session extraordinaire, seule la désignation des représentants de l’Assemblée nationale au sein du Cos-Lepi pourra être effective. En effet, c’est le seul dossier dont le rapport des travaux en commission est déjà disponible et distribué aux députés. Les six dossiers restants sont toujours en examen au sein des commissions compétentes et leurs rapports en instance d’être adoptés. Rappelons que, sur la base de la clé de répartition proposée par la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme, la répartition des neuf (09) sièges à pourvoir par le parlement est déjà faite et les différents groupes parlementaires ont même déjà envoyé les noms des députés qui seront désignés. Au nombre de ceux-ci, on peut citer, les députés Augustin Ahouanvoébla et Charlemagne Honfo du groupe parlementaire PRD-Union fait la nation, Eric Houndété et Basile Comlan Ahossi de l’Union fait la nation pour le compte de l’opposition. Du côté de la mouvance parlementaire, on retrouve Hélène Aholou Kèkè, Karim Chabi Sika, Nicaise Fagnon, Sacca Lafia et Nazaire Sado. A ce propos, il est important de préciser ici que la bataille au sein des députés du groupe parlementaire RB en vue de la désignation de leurs représentants au Cos-Lepi a tourné en faveur du député Nazaire Sado. Son choix a été fortement soutenu par le président de la Renaissance du Bénin, Léhady Vinagnon Soglo, au détriment du député Epiphane Quenum.

Hugues Elphège PATINVOH / L'Evénement Précis

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 09:40
OppositionAfin d'éviter le vide juridique qui pourrait découler de l'inévitable report des élections municipales, communales et locales ; le député Mama Djibril Débourou (Fcbe- majorité parlementaire) a introduit une proposition de loi visant à proroger le mandat des conseillers communaux et des maires en fonction. Si cette loi venait à être adoptée et elle le sera, cela veut dire que les maires auront encore une rallonge d'au moins 6 mois. Ce qui ne devrait pas déplaire aux maires qui doivent secrètement souhaiter que les députés votent au plus vite cette loi. Sauf que l'opposition craint que ce précédent ne fasse école pour d'autres mandats électifs.

Ce qui était encore une rumeur, il y a quelques jours, est devenu officiel. Il s'agit de la proposition de loi portant prorogation du mandat des élus communaux. En effet, les journaux ont beaucoup supputé sur l'initiative d'une telle loi, vu qu'il n'était plus possible au gouvernement d'organiser les élections communales dans le délai. Les commentaires allaient bon train jusqu'à ce que l'honorable Djibril Débourou dépose la proposition de loi. La preuve, c'est qu'à l'ouverture de la session extraordinaire le lundi dernier, le président de séance, le premier vice-président de l'Assemblée nationale a informé la plénière de l'existence de cette proposition de loi qui a été aussitôt transmise à la Commission des lois. Pour le député Débourou, initiateur de cette proposition de loi, elle vise à résoudre d'une part le problème de vide juridique qu'aurait engendré le retard de l'organisation des prochaines élections communales et d'autre part, l'organisation judicieuse des opérations lectorales.

Par ailleurs, il évoque le premier point de l'article 2 du protocole A/SP1/12/01 de la Cédéao sur la démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité qui dispose qu' " aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d'une large majorité des acteurs politiques".

 
Jurisprudence

Ce sont là quelques motifs qui ont poussé le premier questeur de l'Assemblée nationale, membre de la majorité parlementaire à initier cette proposition de loi. Lorsqu'on sait que jusqu'à la date d'aujourd'hui, l'apurement de la Liste électorale permanente informatisée(Lépi) n'a pas démarré et que les organes qui doivent s'en charger ne sont même pas encore installés, on ne peut que saluer l'avènement d'une telle loi qui, tout en prorogeant le mandat des maires et autres élus locaux, va éviter au Bénin des situations désastreuses si les élections étaient organisées avec cette Lépi, objet de contestations.

Mais, aussitôt déposée, cette proposition de loi ne fait pas l'unanimité au sein des députés. Pendant qu'elle reçoit le soutien des députés de la majorité parlementaire, elle est décriée par leurs collègues de l'opposition parlementaire qui estiment que le vote d'une telle loi va entraîner une jurisprudence au point où les prochaines élections législatives et présidentielles risquent de subir le même sort. Les députés de l'opposition semblent oublier le fait que le contexte des échéances électorales imminentes n'est pas le même avec les élections qui pointent à l'horizon. C'est dire qu'avant ces échéances, la Lépi décriée par tous aurait eu le temps d'être apurée et d'avoir pris en compte les marginalisés du processus de recensement. D'où la nécessité de proroger les mandats des actuels conseils communaux pour se prémunir des déconvenues d'un éventuel vide juridique.

 

Vote probable

Des sources dignes de foi laissent entendre que cette proposition de loi sera à l'ordre du jour de la première session ordinaire de l'année 2013 prévue le 11 avril prochain. Si cette proposition de loi est évoquée en plénière pour adoption, elle va passer comme une lettre à la poste vu la posture majoritaire des députés Fcbe et alliés. Et désormais, les prochaines élections municipales, communales et locales auront lieu dans 6 mois à compter du mois d'avril. Autrement dit, les actuels maires seront encore en poste jusqu'en octobre prochain. Même si les élus locaux affichent une hostilité hypocrite par rapport à cette prorogation, il n'est aucun doute que la proposition de l'honorable Débourou profite aux maires actuellement en fonction. De toutes les façons, cette rallonge permettra aux maires et autres élus qui étaient déjà en campagne précoce de bien peaufiner leur stratégie afin d'être réélu. C'est d'ailleurs pourquoi, à l'annonce du dépôt d'une telle loi, beaucoup d'entre eux ont souhaité qu'elle soit vite programmée pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir. Maintenant que cette loi sera bientôt une réalité, il va falloir que les acteurs politiques mettent le temps à profit pour enfin apurer la Lépi afin que les élections communales qui seront organisées probablement en octobre soient des élections libres, transparentes, crédibles et exemptes de contestations.

Edgar Gnimavo / Adjinakou
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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 10:07
Assemblée Nationale2Dans le cadre des prochaines échéances électorales, les députés ont initié une proposition de loi portant code électoral. Un code qui prévoit l'exclusion de la carte électorale du Bénin les nouveaux villages et quartiers de villes crées par la loi sur l'unité administrative. Quand on sait que la gestion de l'administration locale dans les villages et quartiers de villes après les élections communales tiendra compte des dispositions prescrites dans la loi sur l'unité administrative, on se demande si cette pratique parlementaire ne cache pas une politique du deux poids deux mesures.

Pendant que les maires actuels et les conseillers égrènent les derniers jours de leur mandat dans les différentes communes du Bénin, les députés eux, sont à pied d'œuvre pour légiférer sur un certain nombre de lois visant à améliorer le système électoral béninois. A cet effet, plusieurs lois ont été votées et d'autres sont en instance. Au nombre des lois déjà adoptées, figure le texte relatif à la création de nouvelles unités administratives qui fixe le cadre juridique de la gestion des futurs conseillers locaux dans les villages et quartiers de villes. Aussi, cette loi sur l'unité administrative a permis aux députés, après des descentes sur le terrain, de créer de nouveaux villages et quartiers de villes. Une loi qui a porté à plus de 5000 les villages et quartiers de ville du Bénin. La raison évoquée par certains députés et par la présidente de la commission des lois est que, le vote de cette loi permet d'organiser la gestion de l'administration à la base et surtout de se prémunir des actions de pays limitrophes tendant à annexer des portions du territoire national, au moyen de la création des nouveaux villages aux frontières pour empêcher la progression de ces pays.

 
Exclusion

Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi portant code électoral et pour faciliter le travail dans la commission, l'Assemblée nationale a mis sur pied un comité de travail composé de députés et de personnalités pour se concerter sur la proposition de loi. Au terme des travaux, les membres de ce comité ont fait plusieurs propositions en vue de l'amélioration du texte déposé sur la table des députés. Outre la proposition qui rend permanente la commission électorale nationale autonome CENA, les membres du comité ont proposé que pour les communales prochaines et pour réduire les dépenses relatives à l'organisation des élections, les 1500 villages et quartiers de ville créés par la loi portant unité administrative en République du Bénin ne soient pas pris en compte. Cette proposition fait l'objet de travaux au sein de la commission des lois qui devra présenter incessamment son rapport sur le code électoral. L'application d'une telle proposition ne serait certainement pas sans conséquences.

 
Conséquences

Les députés en voulant contourner certaines difficultés, en créent de nouvelles. Les populations qui ont vu leur hameau transformé en village ou quartier de ville attendent d'élire les responsables qui seront chargés de la gestion de ce village ou quartier de ville. Mais elles seront face à un code électoral qui ne prend pas en compte ces nouvelles unités administratives. Une telle situation serait sans doute source de frustration dans le rang des collectivités locales. Mieux, les députés en décidant d'exclure les nouveaux villages de la carte électorale pour les prochaines communales, font deux poids deux mesures. Sinon, comment comprendre que les conseillers locaux qui seront issus des prochaines élections fonctionneront sur la base des dispositions de la loi régissant les nouvelles unités administratives ? Mais les villages qui sont créés par les dispositions de la même loi ne sont pas fonctionnels. Ce qui risque la remise en cause par les sages de la Cour constitutionnelle du travail des honorables députés sur le code électoral, notamment par une déclaration d'anti-constitutionnalité. Selon les observateurs, si la proposition du comité était approuvée, la cour constitutionnelle risque de retourner au parlement son travail sur le code électoral pour une mise en conformité à la constitution. Une loi non abrogée peut-elle être applicable à moitié ?

Cosme Kèkè / Adjinakou
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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 09:57
Débourou2Pour éviter le vide juridique qui pourrait découler du report des élections communales, locales et municipales ; le député Djibril Débourou a introduit une proposition de loi visant à proroger le mandat des conseillers communaux et des maires en fonction. Lire les motifs et la proposition de loi
 

Proposition de loi portant disposition transitoires dérogatoires à l'article 86 de la loi N°98-006 du 9 mars 2000 et aux articles 4 et 6 de la loi N° 2007-28 du 24 septembre 2007

 
Exposé des motifs

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,

Les élections communales, municipales et locales qui se sont déroulées les 20 avril et 1er mai 2008 ont abouti à la désignation des conseillers communaux, municipaux et locaux qui ont été installés en juin 2008. L'article 86 de la loi 98-006 du 9 mars 2000 portant régime électoral communal et municipal en République du Bénin dispose : " Les membres du conseil communal ou municipal sont élus pour un mandat de cinq (5) ans. Le vote pour le renouvellement des conseils communaux doit intervenir trente (30) jours au plus tard avant la fin du mandat ". L'article 4 de la loi n° 2007-28 du 24 septembre 2007 fixant les règles particulières applicables aux élections des membres des conseils communaux ou municipaux et des membres des conseils de village ou de quartier de ville, en République du Bénin a repris les termes de l'article 86 précité mais de façon plus large. Il dispose : " Les membres des conseils communaux ou municipaux sont élus pour un mandat de cinq (5) ans. Ils sont rééligibles. Les membres des conseils de village ou de quartier de ville sont élus pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable ".

De même, l'article 6 de la loi n°2007-28 du 24 septembre 2007 fixant les règles particulières applicables aux élections des membres des conseils de village ou de quartier de ville en République du Bénin dispose : " Le vote pour le renouvellement des conseils communaux ou municipaux doit intervenir trente (30) jours au plus tard avant la fin du mandat.

Les dispositions de l'alinéa ci-dessus sont applicables aux membres des conseils de village ou de quartier de ville qui sont installés conformément à la présente loi ".

Au regard des dispositions sus énoncées, les prochaines élections locales devraient intervenir au plus tard le 30 mai 2013, soit un mois avant la fin des mandats en cours.

Par ailleurs, le point 1 de l'article 2 du protocole A/SP1/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité dispose : " Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d'une large majorité des acteurs politiques ".

Or manifestement, la fin des mandats en cours est dans deux ou trois mois. Il est donc impossible d'observer les délais fixés par la législation interne en vigueur et le protocole de la CEDEAO.

Pour se conformer à ce délai de six mois, il est nécessaire d'envisager dès à présent, des dispositions transitoires spéciales pour palier les illégalités inévitables imputables au retard accusé dans la mise en place du dispositif de déroulement des élections.

A cet effet, l'initiative de la présente proposition de loi comportant deux articles permettra de résoudre d'une part, le problème de vide juridique qu'aurait engendré le retard des opérations de renouvellement en cours et d'autre part, l'organisation judicieuse des opérations électorales.

Fait à Porto- Novo, le 22 mars 2013-03-26

Signé Djibril DEBOUROU MAMA

 

Proposition de loi portant dispositions transitoires dérogatoires à l'article 86 de la loi 98-006 du 9 mars 2000 et aux articles 4 et 6 de la loi no 2007-28 du 24 septembre 2007

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté en sa séance du ..la loi dont la teneur suit :

Article 1er :Nonobstant les dispositions de l'article 86 de la loi98-006 du 9 mars 2000 portant régime électoral communal et municipal en République du Bénin et des articles 4 et 6 de la loi no 2007-28 du 23 novembre 2007 fixant les règles particulières applicables aux élections des membres des conseils communaux ou municipaux et des membres des conseils de villages et de quartiers de ville en République du Bénin, le mandat des conseillers communaux, municipaux et locaux élus en 2008 prend fin après l'élection des nouveaux conseillers et leur installation

Article 2 : La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat

Fait à Porto-Novo le ……2013-03-26

 

Le Président de l'Assemblée nationale

Professeur Mathurin Coffi Nago

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 09:24

Moukaram-Badarou.jpgMoukaram Badarou, le président du mouvement ‘’Conscience citoyenne’’ était ce dimanche l’invité de ‘‘Zone Franche’’ sur la chaîne de télévision privée Canal 3 Bénin, émission au cours de laquelle il a partagé ses observations sur l’actualité nationale. Politique, délestage, lutte contre l’essence frelatée, affaires politico-judiciaires,… tous les grands sujets qui font l’actualité au Bénin ont été passés au peigne fin durant environ 90 minutes. Abordant la question de l’animation de la vie politique qui, selon lui, pose problème, l’ancien secrétaire général du Parti du renouveau démocratique n’est pas allé par quatre chemins pour déplorer les défaillances de la classe politique béninoise. La comparant à celle des pères fondateurs du Dahomey, pétrie de valeurs celle-là, et la situant bien en deçà de celle plus récente des Bruno Amoussou, Albert Tévoédjrè et autres Adrien Houngbédji, le leader du mouvement ‘’Conscience citoyenne’’ n’y voit en elle qu’un modèle de défaillance que « nous avons l’obligation morale et politique de corriger ». Une sentence qu’il a,  arguments à l’appui,  étayée  une partie de l’émission. Caractérisée par un manque de vision, un manque de courage et incapable de porter ses idées, cette génération préoccupée par autre chose que les idées au sein des partis politiques ne saurait les mener à bon port. Et pour ce membre de la majorité présidentielle, il urge de rectifier le tir de manière à garantir la préservation des acquis de la Conférence nationale. Des acquis que constituent la liberté de presse, la liberté de pensée ou d’entreprendre…qui, bien qu’irréversibles, se trouvent être aujourd’hui  en difficulté à cause justement de cette nouvelle génération « qui ne s’assume pas ».

Flore NOBIME / L'Evénement Précis

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 08:55
Assemblée Nationale2C'est au cours de la session extraordinaire qui s'ouvre ce jour lundi 25 mars 2013 au parlement que les députés vont procéder à la désignation des représentants de l'Assemblée nationale au sein du conseil d'orientation et de la supervision de la correction de la liste électorale permanente informatisée.

Après quelques jours de repos, les députés reprennent ce jour les travaux à l'Assemblée nationale. Il s'agit de l'ouverture de la deuxième session extraordinaire de l'année 2013, une session qui connaitra l'examen de plusieurs dossiers. Il s'agit entre autres, de l'examen du projet de loi portant statut général des agents permanents de l'Etat, l'examen du code pénal, du code électoral et surtout de la désignation des représentants de l'Assemblée nationale au sein du conseil d'orientation et de supervision de la correction de la liste électorale permanente informatisée (COS/LEPI). Ce dernier point sera ce jour lundi 25 mars 2013 au centre des débats en plénière. Les honorables députés procéderont à la désignation des membres de COS. Cette étape sera la dernière pour rentrer dans la phase active de la correction de la Lépi. La bataille visiblement serait rude dans le camp des députés de la mouvance. Beaucoup visent leur entrée dans cette structure qui va jouer le rôle politique dans la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi). Parmi ces députés, certains qui avaient appartenus à la commission politique de supervision de la liste électorale permanente informatisée CPS/LEPI qui connaissent les avantages veulent y retourner, tandis que d'autres qui savent ce qu'ils peuvent gagner ne veulent pas se laisser faire. Du côté de l'opposition des noms circulent déjà, mais comme ce n'est pas de source officielle, il faudrait s'abstenir de donner de précisions. Mais une chose est certaine, l'opposition ne prendra pas cette fois-ci le risque d'envoyer un élément qui pourrait se départir de sa formation politique une fois face aux responsabilités comme ce fut le cas avec Arifari Bako actuel ministre des affaires étrangères. De toute façon, les députés ont cette journée pour faire tous les jeux possibles.

Cosme Kèkè / Adjinakou
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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 11:06
FCBEAprès le K.O retentissant de 2011, la mouvance commence par montrer son visage au peuple béninois. Divisions, scandales rocambolesques, manque de solutions crédibles aux difficultés du peuple, coups bas et autres sont ce à quoi les Béninois assistent depuis la réélection du Président Yayi Boni.

 

Apparemment au lendemain de la victoire par K.O du Chef de l’Etat, à l’élection présidentielle de 2011, la gestion du pouvoir n’est pas aisée pour la mouvance. En effet, les alliés du gouvernement de la Refondation éprouvent d’énormes difficultés à trouver des thérapies idoines aux problèmes de la Nation. La preuve est que toutes les réformes opérées dans les secteurs socioéconomiques ont échoué avec l’aggravation de la paupérisation, de la corruption du clientélisme et de la gabegie. Ceci se caractérise par le dernier rang qu’occupe le Bénin dans l’espace-Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) en terme de croissance économique.

Que faire pour mettre le pays sur la voie du développement après plusieurs années de léthargie ? Jusqu’à preuve de contraire, aucune formation politique de la majorité présidentielle n’est capable de répondre à cette question, afin d’aider le Chef de l’Etat à remettre le Bénin sur les rails.

Le comble est qu’au moment où sous d’autres cieux, la question du développement est au cœur des préoccupations, les querelles politiciennes se multiplient au sein Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).

A Abomey-Calavi, Porto-Novo et ailleurs, la guerre des intérêts fait rage en leur sein. Les positionnements sur les listes-Fcbe aux prochaines élections municipales, communales et locales en sont sûrement les principales raisons. Or, du Changement à la Refondation, la préservation de l’intérêt national au détriment des ambitions égoïstes des uns et des autres a été toujours le slogan du Chef de l’Etat. Au dehors des intrigues politiciennes dans la famille-Fcbe, les coups bas au sommet de l’Etat sont aujourd’hui légion.

Et, tous les moyens sont bons pour enfoncer l’un au profit de l’autre. Tout le monde sait que le dossier relatif à la tentative de coup d’Etat n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets.

Après l’envoi en prison de certains cadres béninois, on soupçonne certains ministres du gouvernement actuel dans cette affaire. Des alliés du Pouvoir, en panne d’inspiration, en profitent pour régler des comptes. Comme une épidémie, les sales dossiers se multiplient au sein de la majorité présidentielle. Les affaires du port sec de Tori, de la supposée tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat, du dernier concours de recrutement dans la fonction publique illustrent bien le cafouillage au sommet de l’Etat à l’ère de la Refondation. A cette allure, le Chef de l’Etat serait en train de comprendre que le verre dans le fruit et que ses alliés n’ont certainement pas la même conception du développement que lui.


Opposition vierge


De la tentative d’empoisonnement à celle de coup d’Etat manqué, on ne peut citer que les noms de certains ténors de la mouvance. Pour la plupart, c’est eux qui ont œuvré pour le retentissant K.O de 2011. Comme une malédiction du ciel, ils en font aujourd’hui les frais. Tout se passe comme si les loups de la majorité présidentielle se mangent entre eux.

Face à cette situation, aucun ténor de l’Union fait la Nation et de l’opposition en général n’est soupçonné de rien. Bruno Amoussou, Kolawolé Idji, Lazare Sèhouéto et consorts mènent une opposition au régime en place sans pour autant chercher à nuire. Comme quoi, on dirait que les vrais ennuis du Président Yayi Boni sont dans la mouvance.
Source: 24hauBenin
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Patrice G. A. TALON, 

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