Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 10:51

Assemblée Nationale2Dans la réponse apportée à la préoccupation de la représentation nationale au sujet de la question orale avec débat sur le projet Education 4, le gouvernement a eu un langage de vérité. « Mauvaise ambiance de travail caractérisée par des intrigues au sein du personnel, la guerre de leadership au sein du personnel, l’absence d’anticipation au niveau de la direction du projet, l’incompétence de certains cadres du projet, la lenteur administrative tant au niveau du projet qu’au niveau des bailleurs ». Voilà les raisons qui ont conduit à la clôture du projet Education 4 depuis le 31 décembre 2009. C’est du moins ce que révèlent les différentes instances du suivi du projet. Et c’est le ministre Allassane Soumanou Djimba de l’Enseignement secondaire de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes qui l’a signifié aux députés au cours de la plénière du jeudi 12 janvier dernier.  Il apportait  ainsi la réponse du gouvernement  à la question du député Gabriel Tchokodo et de 12 de ses collègues.

En effet, il s’agit du projet Education 4 qui a fait l’accord de prêt le 23 décembre 2002 et est entré en vigueur le 18 octobre 2005. C’est un projet de 15, 224 milliards de francs cfa dont 69,4 % du financement mixte du fond Africain de développement (FAD), de 20, 6%  du fonds de l’organisation des pays producteurs du pétrole et du 10% du budget national. Le projet comporte 4 composantes. Elles ont nom renforcement de l’enseignement de base, renforcement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’éducation et gestion du projet. Mais force a été de constater que 6 ans après le lancement de ce projet, les choses étaient toujours à la phase de départ mais curieusement  les différents cadres béninois affectés à ce projet Education 4 percevaient leurs salaires et indemnités.

Le suivi du projet a révélé des anomalies telles que salaires et indemnités perçues à une forte proportion alors que rien ne bouge. Même le processus de renouvellement des cadres engagé par le ministère en charge a eu du plomb dans l’aile. Il en a résulté de très faibles performances ; moins de 9%  du taux d’exécution financière. A tout ceci s’ajoute le délai  initial  d’exécution  du projet largement dépassé. Et c’est ce qui conduit à la clôture du projet le 31 décembre 2009 alors qu’aucune infrastructure prévue n’a été réalisée. 

 

Lenteur dans le Rattrapage

Après la  clôture du projet, le gouvernement  béninois a pu obtenir de la part des bailleurs la rétrocession du reliquat à notre pays sous forme d’appui budgétaire pour la construction des infrastructures  initialement prévues dans le projet. Il s’agit de la construction et de l’extension de 6 Ceg de zone : les Ceg 1 de Savalou, Ceg 2 de Djougou, Ceg 1 de Comè, Ceg 1 de Tchaourou, Ceg 1 D’Abomey-Calavi et le Ceg d’Adjohoun, la construction et l’équipement du lycée technique professionnel et industriel et tertiaire de Lokossa la construction et l’équipement  des collèges techniques agricoles de Savalou et de Djougou.

Mais il faut aussi constater que depuis 2009  jusqu’à ce jour, rien n’a été fait de ce côté. Voilà l’autre raison qui en rajoute à la colère de l’auteur principale de la question, de ses cosignataires et des autres députés présents à la plénière même si le gouvernement a informé la représentation nationale des démarches en cours pour le rattrapage.

L’indignation de Gabriel Tchokodo

« Monsieur le président, chers collègues,  l’évocation du seul nom du projet Education 4 suffit pour susciter  interrogations, colère, amertume et indignation. Parce que le projet Education 4 s’entend, de notre point de vue, comme une obstruction à la construction et à l’équipement de trois établissements  d’enseignement technique prévus à Djougou, à Savalou et à Lokossa ainsi que la construction et l’aménagement de six Ceg de zone à Adjohoun, Abomey-Calavi, Comè Savalou, Djougou et Tchaourou, Chaque établissement bénéficiant de : 16 salles en construction neuve ; 16 salles en réhabilitation ; 02 laboratoires scientifiques ; 02 salles informatiques ; 01 bloc administratif et une bibliothèque tous  équipés.

La cellule d’exécution du projet s’est efforcée de priver les populations béninoises de tout ce qui précède. Le projet Education 4,  c’est également la volonté manifeste de certains béninois, fiers de faire perdre à nos communes, la construction et l’équipement de 150  salles de classe du primaire et la formation d’un effectif non négligeable du personnel enseignant…etc. voilà pour l’essentiel les composantes de ce projet qui a été contraint à la fermeture le 31 décembre 2009, soit un an après le délai prévisionnel de sa clôture fixée au 31 Décembre 2008. Il apparait ainsi clairement que des Béninois commis à la tâche, n’ont pas hésité à briser les légitimes attentes, saccager l’espoir de tout un peuple de sorte qu’au jour d’aujourd’hui, aucune composante du projet n’a pu être réalisé. Après plusieurs tentatives infructueuses de redressement des anomalies qui ont caractérisé la gestion du projet, le bailleur de fonds notamment la Banque africaine de Développement (Bad) a identifié les causes majeures du dysfonctionnement de la cellule d’exécution dans, je cite : « la dilution des responsabilités liées à la pléthore du personnel à certains postes de travail et l’absence de leadership, d’une bonne planification et programmation des activités, et d’un ses  d’anticipation des problèmes de la part de la direction du projet » fin de citation.

Pire, la thérapie recommandée par la Bad pour venir à bout de cette calamité a été simplement rangée au placard et le projet a été fermé.

Monsieur le président,

Chers collègues,

Nous nous sentons interpellés en tant que représentants du peuple. Voilà pourquoi, nous n’allons pas nous taire face à six années de salaires et indemnités indûment perçus par des personnes qui se sont  montrées défaillantes dans l’accomplissement de leur mission, des  personnes qui continuent malgré tout de bénéficier de la complicité de l’administration publique pour se faire payer de prétendus droits ;  des personnes disons nous, qui s’opposent à l’émancipation et à la  prospérité de nos populations. Trop c’est trop maintenant Monsieur le président et chers collègues. La Bad ayant accepté de rétrocéder au Bénin, dans le courant 1er trimestre 2011, sous forme d’appui budgétaire complémentaire, les ressources non consommées, c’est à bon droit que nous nous intéressons à l’exécution des composantes du projet surtout que le gouvernement nous en a donné la garantie. C’est pour cela que l’état de veille doit être permanent.

En vérité, nous n’avons pas l’impression que ce dossier soit traité avec célérité.

Monsieur le président et chers  collègues,

Les derniers reportages sur les chaînes de dans les écoles ont révélé : le manque cruel de salles de classe ; l’existence de classes multigrades dans les zones enclavées ; des effectifs pléthoriques dans les salles de classes du fait de l’insuffisance d’infrastructure ou de la pénurie d’enseignants face à une démographie scolaire galopante; l’insuffisance et/ou l’inexistence de matériels didactiques pour  conduire à bien les activités pédagogiques. Tous ces facteurs qui  entre autres sont la base de la désaffection visibles des sciences fondamentales du système éducatif béninois doivent nous pousser  davantage à la vigilance et nous convaincre que l’urgence est à la construction et l’équipement des salles de classe.

Dans cet état de chose, Monsieur le président et chers collègues, est-il possible que nous abdiquons face à notre mission constitutionnelle de contrôle et de suivi de l’action gouvernementale ? la réponse coule d’elle-même.

Ainsi, chacun saura prendre la mesure de la présente démarche et pourra l’apprécier à sa juste valeur. Nous osons espérer, qu’après ce  cri de détresse, des dispositions seront prises afin que les populations béninoises puissent bénéficier enfin des infrastructures et des équipements, objet du prêt de Fad N°21001150007003 mis en  vigueur le 03 octobre 2005. Ce serait justice ».

Après cette intervention musclée de l’honorable Tchokodo, ses collègues lui emboitent le pas et demandent au gouvernement de sanctionner les cadres qui ont eu à piloter ce projet Education 4. De l’honorable Yacoubou  Malehossou  à  Nicaise Fagnon en passant par Essou Pascal et Houngnibo, c’est la même teneur dans les propos. Ils pensent qu’on doit permettre à la représentation nationale de connaître ces cadres car chez nous au Bénin, c’est très fréquent de voir la promotion  des cadres alors qu’ils sont des spécialistes  de mauvaise gestion   et en ont donné des preuves à des postes de responsabilités donnés.

Geoffroy Wusa / L'Informateur 

Partager cet article
16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 10:42

 

Nicéphore Dieudonné SogloInvité sur l’émission « Cartes sur table » de la radio Océan Fm hier dimanche 15 janvier 2012, le député Charlemagne Honfo a apprécié les déclarations du président Nicéphore Soglo sur l’échec du candidat de l’Union fait la Nation à la présidentielle de 2011. Selon lui, l’ancien chef de l’Etat n’a pas été du tout sincère.

Le député Charlemagne Honffo élu dans la 19ème circonscription électorale sur la liste de l’Union fait la Nation (« Un ») a pris la défense de Me Adrien Houngbédji hier sur « Cartes sur table ». En effet, Il a répondu au président Nicéphore Soglo qui, en réaction à certains propos tenus par des membres du Parti du Renouveau démocratique (Prd), avait déclaré que « Adrien Houngbédji doit s’en prendre à lui-même » quant à son échec à la présidentielle de mars 2011. L’invité de Virgile Ahouansè n’a pas fait dans la dentelle. A l’en croire, si le président Nicéphore Soglo a vraiment tenu les propos que lui attribue la presse, il est donc en contradiction avec lui-même. « Houngbédji a demandé pardon alors qu’il n’a pas mal fait… Le président Soglo avait trouvé que Houngbédji est le meilleur homme du Bénin. Il avait donc apprécié son jeune frère… Le président Soglo n’a pas été sincère », a-t-il affirmé. Il a par ailleurs en expliqué que contrairement aux allégations disséminées dans l’opinion publique depuis des années, le président Houngbédji n’a jamais demandé à ses électeurs de voter au second tour de la présidentielle de 1996 pour le Général Mathieu Kérékou. « Houngbédji a été un bon démocrate en respectant la volonté de sa base qui a décidé de choisir Kérékou… Mais en 1995, Soglo a aussi œuvré pour enlever Houngbédji de l’Assemblée nationale », a-t-il rappelé. Charlemagne Honfo qui désapprouve ce point de vue a tenté de « rétablir la vérité ». Mais il a aussi rendu au président Soglo la monnaie de sa pièce en déclarant qu’« il a donné la Rb (Renaissance du Bénin, Ndlr) ainsi que la mairie de Cotonou à son enfant. » Et d’ajouter : « Le Prd veut faire désormais de la politique. Désormais il y aura de réplique à chaque déclaration ».

« Adrien Houngbédji ne partira pas »

Charlemagne Honfo a également annoncé hier, la tenue du prochain congrès ordinaire du Prd pour les 10, 11 et 12 février 2012. Selon lui, après la dernière élection présidentielle, cette rencontre sera une occasion pour les « Tchoco-tchoco » de repenser le fonctionnement de leur formation politique et de donner leur avis sur les questions de politique intérieure et sur des grandes préoccupations de géopolitique concernant le Bénin. Mais si ces questions sont à étudier au cours des assises, celle relative au maintien ou non du président Adrien Houngbédji à la tête du Prd est déjà résolue. Du moins pour le député Charlemagne Honfo, il ne fait plus de doute que l’actuel président du parti restera à son poste. « Adrien Houngbédji ne partira pas. On a encore besoin de lui, vu la situation actuelle du Bénin. Qu’on puisse le dire maintenant ou après, il n’y a pas d’ambages. Ceux qui ont peur de son aura doivent savoir qu’ils n’iront pas loin. C’est lui », a-t-il martelé. L’invité qui vient d’être Directeur exécutif chargé de l’image et de la communication de l’Union fait la Nation (« Un ») en remplacement de Moukaram Badarou a aussi décrit les rapports existant actuellement entre le Prd et la plus grande coalition de l’opposition. A l’entendre, le Prd continue de « mouiller le maillot » au profit de l’Union. L’éclatement du groupe parlementaire « Un » participerait même d’une stratégie de renforcement du regroupement politique. Dans la même optique, Charlemagne Honfo a conseillé aux autres membres de l’Union de travailler à la consolidation de leurs formations politiques d’origine, pour faire de la Coalition un instrument fort ; autrement, a-t-il dit, elle risque d’être un géant au pied d’argile. Enfin, il a donné son point de vue sur la gouvernance sous Yayi Boni. Sur ce sujet, il a d’abord donné peu de crédit à la politique de la main tendue de Yayi. « Je n’ai pas vu de main tendue. Yayi, je l’aime beaucoup dans ses frasques », a-t-il ironisé. A l’en croire, le chef de l’Etat a certes appelé les opposants à travailler avec lui, mais il a montré par la suite peu d’intérêts à poursuivre le dialogue. « Depuis l’audience de la Marina, plus rien n’a été dit alors que le dialogue est indispensable pour le Bénin… Nous ne sommes pas des ennemis. Je l’invite (le président Yayi Boni, Ndlr) à la sincérité ». Ensuite, il a trouvé que tout va à l’envers au Bénin et que même les propositions de l’« Un » ne sont pas prises en compte. Un Etat de chose qui justifie, selon lui, le silence de l’Union. « L’« Un » souhaite des choses dont on ne tient pas compte. On a donc décidé de se taire. Et là-dessus, nous nous plaisons dans notre position », a-t-il indiqué.

Allégresse Sassé / Actu Bénin

 

 

Partager cet article
28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 09:49

Union fait la Nation2Comme annoncé dans notre parution de mardi 27 décembre, l’opposition au Parlement constituée uniquement des députés de l’Union fait la Nation, a brillé par son absence à l’hémicycle, à l’occasion du passage du président de la République qui a prononcé son discours annuel sur l’Etat de la Nation. Une stratégie sans importance sur la cérémonie, et contre productive pour les opposants de plus en plus en minorité.

Qu’est-ce qu’ils ont tous à persister dans leur vieille habitude ? Sont-ils toujours dans la logique de donner des soucis au chef de l’Etat, alors que ce dernier espère qu’ils saisiront sa main tendue ? En effet, comme ils l’ont déjà prouvé à plusieurs autres occasions malgré leur infériorité numérique à l’Assemblée nationale, les députés de l’opposition ont leur manière de montrer qu’ils existent et qu’ils ont leur mot à dire sur les affaires du pays. Allant des critiques sur des sujets aux dénonciations du pouvoir en place en passant par le boycott de certains rendez-vous importants ou non, l’opposition a déjà multiplié ses expériences sous la législature en cours. Celle vécue hier doit être inscrite sur la liste déjà longue qu’on a semblé oublier suite au vote du budget général de l’Etat, gestion 2012, autour duquel l’unanimité était faite, mis à part quelques critiques et observations. Tellement on s’attendait à un autre comportement de la part des députés de l’Union fait la Nation, qu’on a été surpris par leur approbation de la loi de finances votée le 22 décembre dernier. Même si cette attitude n’a pas fait grand bruit dans la presse, elle a toutefois provoqué des réactions favorables à l’opposition. Pour certains observateurs, elle a fait preuve d’une maturité qu’on ne lui a jamais connue. D’autres trouvent qu’elle a marqué la rupture avec la politique politicienne, les stratégies tordues, cousues sur des considérations personnelles et des intérêts égoïstes. Mais chassez le naturel, il revient au galop. L’opposition n’a visiblement pas changé avec les pratiques qui lui collent au dos. Les partis politiques qui animent aujourd’hui, l’Union fait la Nation, coalition hostile au gouvernement de Yayi Boni, connus pour la plupart depuis le régime de Nicéphore Soglo (1991-1996) et d’autres sous l’ère du général président Mathieu Kérékou II (1996-2006) ont marqué l’histoire politique du pays, en participant à la gestion du pouvoir en se montrant maîtres du jeu à l’Assemblée nationale. Depuis 2006, ils ont vu leurs couleurs pâlir sous les retentissantes victoires du rouleau compresseur de Yayi Boni. Ce dernier a réussi à mettre en place un nouvel ordre politique qui fait de plus en plus le malheur des partis dits traditionnels recroquevillés dans l’Union fait la Nation. Enchaînant échecs et déceptions lors des différentes consultations électorales, ils ont à la fois une pratique, une méthode et un but. La première n’est rien d’autre que ce qui s’est passé hier au Parlement, alors que la méthode consiste à acculer le pouvoir par tous les moyens et revenir aux affaires par des consultations électorales, et quant au but, il est question de revenir à l’ancien ordre avec les pratiques qu’on connaissait. Si à un moment donné, la stratégie qu’utilisait l’opposition a ébranlé le régime de Yayi Boni, suscitant même des inquiétudes de ses partisans, il y a que les élections présidentielle et législatives de 2011 sont venues mettre fin au doute et aux craintes. En fin de compte, toutes les manœuvres dirigées par l’Union fait la Nation contre Yayi Boni n’ont rien donné. Pourquoi persister alors ? Est-il encore possible pour l’opposition de retrouver ses armes ? En vérité, les partis traditionnels ont perdu de terrain et de l’influence sur l’échiquier politique national. Pour cette raison, ils doivent changer de stratégie et de méthodes. La politique de la chaise vide n’a rien de bénéfique et le fait de mettre à mal l’image de l’Institution parlementaire et l’avancée de la démocratie, n’ont pas été payants. Face à un bilan peu reluisant, il y a lieu de s’interroger sur les décisions des leaders de l’Union quand on sait que l’unanimité n’est pas souvent faite autour des choix qui s’opèrent et qui illustrent les errements des responsables de l’opposition. L’exemple relevé hier rend compte des problèmes qui subsistent au niveau de la chaîne de commandement de l’Union. Ainsi, la question de renouvellement de ses leaders devient préoccupante.

Actu Bénin

Partager cet article
23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:45

Adrien Photo BlogLe scrutin du 13 mars 2011, qui s’est tenu après deux reports successifs, les 26 février et 6 mars 2011, a été un plébiscite pour le candidat et président sortant Yayi Boni, réélu au 1er tour avec 53,14% des suffrages. Jamais un tel score dans l’histoire politique du Bénin ! Cette nouvelle page de l’ère du Renouveau démocratique a fait l’objet d’analyse chez Comlan Cyr Davodoun à travers l’ouvrage intitulé « Présidentielle 2011 au Bénin, le knock-out (k.-o.) ». Cet essai politique, qui retrace tout le processus électoral, de la période d’avant campagne jusqu’à la proclamation des résultats, a été officiellement lancé mercredi 21 décembre 2011, au Chant d’oiseau à Cotonou.

Constitué d’une centaine de pages, l’ouvrage made in Benin, paru aux Editions Ruisseaux d’Afrique, est habillé aux couleurs nationales. Dans sa présentation, Béatrice Lalinon Gbado, écrivain et fondatrice de la maison d’édition, a subdivisé le livre en 05 parties. L’introduction, le 1er chapitre intitulé : Chute libre de l’opposition aborde entre autres la balkanisation de l’opposition, la création de l’Union fait la Nation, le choix du candidat unique, le faux procès aux microcrédits, l’euphorie du calcul des suffrages de la présidentielle 2006, la vaine bataille contre la Lépi, le rôle des partenaires au développement. La seconde partie replonge dans la stratégie utilisée par le candidat Yayi Boni. Quant à la 3ème partie, elle expose les résultats obtenus par chaque candidat à l’issue du scrutin. Vient enfin la conclusion. Sur la forme, la présentatrice a apprécié le style « simple » de l’auteur. « Il s’agit d’un essai politique, un ouvrage d’analyse de portée internationale », a-t-elle ajouté avant de féliciter l’auteur pour « sa fécondité sociale, son engagement et son témoignage ». La cérémonie de dédicace a mis un terme à ce lancement qui a connu la présence de plusieurs autorités politico administratives et de la société civile. Socio économiste, et expert en développement des entreprises, Comlan Cyr Davodoun est fondateur du Bureau d’appui aux artisans (Baa). Animateur de plusieurs conseils d’administration en qualité de membre ou président, il a contribué dans le cadre de mandats de consultation, à l’émergence, la réalisation, le suivi et l’évaluation de nombreux projets et programmes de développement en Afrique au Sud du Sahara. Auteur de plusieurs ouvrages relatifs au secteur de l’artisanat, Cyr Davodoun est un analyste de la politique béninoise depuis le Renouveau démocratique. Entre 1994 et 2011, il a publié 16 ouvrages.

Jacques Boco / Actu Bénin

Partager cet article
22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 09:38

hémycicle du BéninLes membres de la Commission des finances se retrouvent ce jour au Parlement pour finaliser le rapport sur le budget afin de le mettre à la disposition des autres députés pour étude en plénière. Ce document qui sera déposé met fin aux travaux préliminaires qui précédent le vote du budget. Cet exercice qui constitue le quitus que donne le législatif à l'exécutif dans le cadre de la réalisation des projets de déveloopement aura lieu le 27 décembre prochain selon certaines sources.

Tout compte fait, c'est une obligation constitutionnelle pour le Parlement de doter l'exécutif d'un budget avant le 31 décembre au plus tard. Les dernières nouvelles nous révèlent que tout est fin prêt pour le vote de ce budget qui va passer comme une lettre à la poste à cause de la majorité dont dispose actuellement le pouvoir en place à l'Assemblée nationale

Cécil Ahouélété ADJEVI / Option Infos

Partager cet article
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:34

Assemblée Nationale2Les honorables députés de la sixième législature se retrouvent demain jeudi 22 décembre 2011 en séance plénière. Deux points seront examinés, il s'agit de l'examen d'un projet de loi portant autorisation de ratification et l'examen de la loi des finances exercice 2012.

La séance plénière de demain jeudi 22 décembre 2011 permettra aux députés de se prononcer sur deux points. Il s'agit d'une part de l'examen du projet de loi portant autorisation de ratification, du protocole à la convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme adopté à Addis-Abeba le 8 juillet 2004. Outre ce point, les députés après examen du budget de l'Etat exercice 2012 en commission, vont démarrer ce jour l'examen du budget de l'Etat en plénière. Ainsi, le rapport général produit par les différentes commissions budgétaires sera soumis à l'attention de l'ensemble des députés qui vont se prononcer. Déjà on apprend que l'examen de la loi des finances exercice 2012 par les députés se fera sans grande difficulté. Les observations qui pourraient causer de préjudices à l'examen de ce budget ont été déjà évacuées lors des travaux en commission. Toute fois, les députés qui n'ont pas travaillé dans les commissions pourraient évoquer des préoccupations. Le ministre des finances et de l'économie sera là pour apporter les réponses indiquées à ces préoccupations. Les députés doteront le gouvernement des moyens nécessaires pour la mise en œuvre de sa politique de développement au titre de l'année 2012.

Cosme Kèkè / Adjinakou
Partager cet article
20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 10:03

FCBEUne réunion secrète de l’intergroupe parlementaire des députés des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) a eu lieu hier lundi 19 décembre 2011 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Au menu des échanges, passer en revue les lois en souffrance au Parlement. Ces députés ont décidé de s’organiser autrement par rapport à la mission à eux assignée par leurs mandants.

En fait, il s’agit d’étudier l’opportunité de l’examen de ces lois d’une part, et d’autre part, réfléchir à leur programmation aux séances plénières. L’autre argument qui soutient cette course contre la montre est l’organisation des élections communales de 2013. Dans cette démarche, ces députés ne comptent pas se laisser surprendre par le temps, par rapport à leur mission parlementaire. Rappelant plusieurs lois d’intérêt qui n’ont pas pu être abordées lors de la précédente législature à cause des dernières élections, les députés se sont promis de corriger cette manière de travailler. Aussi, faut-il ajouter qu’une réunion est prévue pour demain mercredi, afin de statuer sur cette programmation des plénières et d’intégrer officiellement les propositions que les uns et les autres auront à faire.

T.G.R / Actu Bénin

Partager cet article
19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 12:19
LehadySur la question de la position actuelle de la Renaissance du Bénin (Rb) sur l’échiquier politique national, bien malin qui pourra répondre. Et pour cause, la plupart des responsables de cette formation politique adoptent depuis peu une position pas trop claire, ambigüe.
Au lendemain des présidentielle et législatives de 2011, le parti la Renaissance du Bénin  multiplie les stratégies pour camoufler sa vraie position sur l’échiquier politique national.  Après les nombreux argumentaires de ses dirigeants et militants au sujet de l’acceptation de la main tendue du Chef de l’Etat et des jets de pierres dans le jardin des autres partis de l’Union fait la Nation, le Parti de Lehady Soglo ne tarit de tactique politique. Malgré la décision de certains partis membres de l’Union fait la Nation de ne plus reconnaître la Rb, de part ces agissements et rapprochement avec le pourvoir, comme membre à part entière de l’union, Léhady Soglo et les siens continuent de clamer haut et fort leur appartenance à l’UN. Lors d’une émission sur la chaîne de télévision privée Canal 3, ce dimanche, Luc Atrokpo, secrétaire exécutif national de la Rb a encore confirmé la position actuelle ambigüe du parti. Selon lui, la Rb tout en acceptant la main tendue du Chef de l’Etat reste et demeure membre de l’ensemble « UN ». A l’instar des autres membres du bureau politique et autres militants de la RB, le maire de Bohicon n’a, à aucun moment, affiché la position de la RB. La Rb est-elle dans la mouvance ou dans l’opposition ? La question demeure.
Mesure de prudence…
Selon certaines indiscrétions, cette position ambigüe de la Renaissance du Bénin se justifie par deux raisons essentielles. La Rb se sentirait essouffler après quinze années d’opposition si elle n’acceptait pas la main tendue du Chef de l’Etat. Une position d’opposant qui depuis 1996 n’aurait pas donné grand-chose au parti autre que les nombreuses défections enregistrées ça et là. Les militants de la Rb craignent toujours un relâchement du pouvoir. Car selon certaines sources crédibles, la Rb est toujours sur le-qui-vive. Une inquiétude qui s’amplifie au jour le jour compte tenu des déclarations de certains « partisans » de première heure du Chef de l’Etat qui pensent que la refondation n’a véritablement pas besoins des renaissants. L’autre fait qui justifierait cette position est que les « Houzèhouè » ne comptent en aucun cas perdre la paternité de l’ « Union fait la Nation », un regroupement dont ils ont été les précurseurs. La RB préfère jouer la carte de la prudence à l’image de certains partis politiques, afin d’assurer ses arrières et mieux préparer les prochaines joutes électorales.
Chimelle Gandonou / Le Matin
Partager cet article

Rechercher

Actualité Jukebox

                     Flux-RSS.jpg  Facebook_logo.png  Twitter-logo Linkedin Logo                         

Patrice G. A. TALON, 

Président de la République du Bénin

Le Bénin en Images

Bénin en Images3

Nos Rubriques

Clips d'Artistes Béninois

Conseil des Ministres

Actualité Vidéowall