Des transversales ratées, des passes imprécises et souvent données à l’adversaire, manque de lucidité devant les buts, rareté criarde des gestes techniques. Bref, les jeunes joueurs des deux centres de formations qui étaient en finale de la 4ème édition du tournoi qu’a organisé l’Ong jeunesse Afrique Avenir n’ont pas séduit. De nombreux déchets ont été relevés tant dans l’organisation du jeu que dans l’application des gestes. Puisqu’en dehors de l’engagement physique dont ils ont fait montre durant tout le match, parce que désireux certainement de remporter le trophée, ces jeunes ont étalé des lacunes sur les autres aspects dont tiennent compte les recruteurs pour apprécier la capacité de celui qui veut être footballeur.On s’interroge alors sur la qualité des enseignements qui se donnent aux enfants dans ces centres et le niveau de ceux qui les donnent. Sinon, comment comprendre que dans une rencontre qui oppose deux équipes issues des centres de formation, qu’on n’ait enregistré aucune action d’éclat, aucune emprise d’une des deux équipes sur le jeu, aucune construction, aucune conservation de la balle ? Or, ce sont des aspects qui font le charme du football des jeunes. Un centre de formation est le lieu, par excellence, où on montre aux enfants, futures stars, ce que doit être un match de football et comment le pratiquer pour se faire plaisir avant de le faire au public. Alors, il faut que le travail soit revu afin que les efforts déployés et les sacrifices consentis, chaque année par les promoteurs de ces centres, puissent contribuer au réel développement du football comme ils le souhaitent. Aussi, faudrait-il que les promoteurs qu’on félicite ici pour les millions qu’ils investissent pour le fonctionnement des centres avec ou sans soutien, veillent à ce que des valeurs du football soient inculquées dans les règles de l’art. Car, il est important de souligner que c’est ce qu’on apprend à l’enfant qu’il retient et extériorise quand il grandit. « Qui apprend aux enfants à dégager le ballon à l’ancienne aura des dégagements à l’emporte-pièce lors des matches ».
Anselme HOUENOUKPO / L'Evénement Précis
Le tournoi J2A a démarré depuis le Vendredi et s’est clôturé ce Dimanche. Les activités étalées sur une durée de trois jours se sont achevées sur la pelouse du stade de l’amitié en présence d’importantes personnalités. Le promoteur de cet événement, Daouda Mounirou, a augmenté la liste des équipes participantes, portée de huit à douze équipes. Pour cette édition, le centre de formation ASOS est le nouveau champion du tournoi.
J2A et Mounirou DAOUDA honorent à nouveau leur rendez-vous avec la jeunesse 
Suite à la démission de l’arbitre international d’origine béninoise Bonaventure Codjia de la Commission centrale des arbitres (Cca), le président de la fédération béninoise de football est monté au créneau. Même si cette situation risque d’en rajouter à la tension ambiante dans le secteur du sport roi au Bénin, le N°1 de la Fbf ne se voit nullement contraint de nommer le démissionnaire à un quelconque poste au sein de la commission dont il justifie la composition.
La Fédération Béninoise de Football par le biais de son Secrétaire Général a rendu public la liste des sélectionneurs qui ont postulé au poste de sélectionneur des Ecureuils du Bénin.
Elles sont cette année douze équipes des U17 des centres de formation du Bénin (contrairement aux éditions précédentes : huit équipes) à s’engager pour cette compétition placée sous le parrainage du Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. 
Bonaventure Coffi Codjia n’est plus membre de la commission centrale arbitrale de la Fédération béninoise de football. Il a déposé sa démission la semaine dernière. Jusque-là, apprend-t-on, le Président Augustin Ahouanvoébla et les membres du comité exécutif n’ont pas encore réagi. Après avoir été fait membre de cette commission, l’arbitre aux six Can estime que la fédération lui aurait manqué de respect. Joint au téléphone, il a dit qu’ « on ne peut pas être général et se faire diriger par des colonels ». Le seul Béninois à avoir sifflé une finale de Can fait allusion à la nouvelle configuration de cette commission qu’il qualifie de « stratégique et dont la fédération ne mesure pas l’importance capitale ». Par note de service, le président de la fédération dirige cette commission dont Affognon est le vice-président et Zodéhougan le secrétaire général. Ne pouvant pas accepter d’en être simplement membre, selon ses propos, il a donc jeté l’éponge. Convaincu de ce qu’il n’est pas à sa place et est « peu considéré » par le comité exécutif, l’arbitre béninois cite, en exemple, ses collègues africains et mondiaux qui, une fois leurs carrières internationales terminées, sont à des postes de choix dans leurs pays ou dans les commissions dans les instances internationales. Le cas le plus palpable, cite-t-il, est celui de son assistant aux compétitions statutaires le Rwandais, Ntagungira Célestin Abéga qui est devenu, depuis peu, le président de la Fédération rwandaise de football.
Le onze national existe-il encore ? Telle est la question qui pilule les lèvres actuellement. Cette question reste la préoccupation majeure des mordus du cuir rond ces derniers jours. Mais cela ne semble guère préoccuper Augustin Ahouanvoébla et le comité exécutif qu'il a la lourde responsabilité de conduire. Alors que la Confédération Africaine de Football a dévoilé le calendrier des prochaines éliminatoires de la coupe d'Afrique des Nations, pas de onze national mais le comité exécutif lance un appel à candidature pour le poste de sélectionneur. C'est à croire qu'on décide d'engager un berger alors qu'on n'a pas de troupeau. Le comité exécutif qui a crié sous tous les toits que le football béninois va désormais prendre un nouvel essor est entrain de naviguer à vue et sans une boussole. A quand le regroupement du team national ? Va-t-on toujours attendre les journées Fifa pour colmater les brèches afin de présenter une équipe que les béninois n'ont la chance de découvrir livré une quelque rencontre ? Ce qui est sûr et certain, le vent souffle déjà et l'on voit le derrière nu de la poule. Le président de la Fédération béninoise de football doit savoir que les choses ne doivent plus se passer comme auparavant sinon que reproche-t-on alors au président sortant ? Nous n'avons jamais cessé de souligner dans nos analyses que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Lorsque nous savons aussi que la plupart des Ecureuils sont des quadragénaires, l'on se pose la question de savoir quelle est la politique du comité exécutif pour la formation des jeunes et surtout la mise sur pied d'une équipe nationale digne du nom pour que lors des éliminatoires les Ecureuils ne fassent piètre figure.
