La campagne électorale a démarré avec, comme à l’accoutumée, des accusations et contre-accusations ; mais s’il y a une accusation qui revient souvent, c’est celle qui consiste à faire croire que si la liste Fcbe obtenait les 50 députés qu’elle désire, cela donnerait lieu à la révision de la Constitution. Pour réviser la Constitution, il faut au minimum 62 députés. Ce qui est loin des 50 annoncés.

Et même concernant ces 50 députés, il semble bien évident que ce n’est qu’une prévision d’une liste qui ambitionne de demeurer la première force politique du pays.

En effet, pour ce qui est des 50 députés, il est normal que toute liste qui va aux élections législatives exprime ses ambitions chiffrées. La preuve, d’autres listes ont déclaré vouloir 10 députés, d’autres 15 députés, etc. il n’est donc pas un crime pour les Fcbe d’avoir dit leurs espérances. De toutes les manières, ce sont les électeurs qui déterminent le nombre de sièges à obtenir. C’est en se fondant sur son bilan élogieux dans tous les secteurs que la mouvance compte sur les populations pour lui donner les 50 députés, une manière d’appuyer la vision du Chef de l’Etat et de confirmer le retentissant K.O de 2011.

De plus, ce n’est pas totalement vrai d’affirmer que Boni Yayi veut un 3ème mandat. A plusieurs reprises, Boni Yayi a clamé sa volonté de respecter les prescriptions légales et de passer service le 6 avril 2016. Il est donc inutile de faire encore de cela un thème campagne puisque c’est un sujet qui n’existe pas. Boni Yayi est à son deuxième et dernier mandat présidentiel et constitutionnel. Et la Cour constitutionnelle a déjà mis fin à cette rumeur par sa décision. De toutes les manières, la bataille est lancée et les forces cauris pour un Bénin émergent constituent la risée de tous les autres partis politiques. D’ailleurs, les animateurs des autres listes sont, en grande partie, des acteurs politiques qui ont passé un moment aux Fcbe à un moment ou à un autre.

M.M. / Matin Libre

La course pour les législatives du 26 avril 2015 se poursuit sur toute l’étendue du territoire national. Depuis le vendredi 10 avril dernier, la campagne électorale bat son plein. Chaque chapelle politique va à la rencontre des électeurs avec ses arguments, et au finish, on appelle à voter pour sa liste. Mais la particularité pour ces élections-ci, c’est la présence remarquable de certains leaders charismatiques de formations politiques sur le terrain, dans le dessein d’influencer quantitativement le vote des mandants. Qui sera le leader des leaders charismatiques en termes de nombre de députés, à la fin du scrutin ?

A l’Union fait la nation (Un), la chose n’est pas nettement perceptible, l’alliance n’étant pas une propriété privée. Mais c’est tout le contraire à l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt), au Parti du Renouveau démocratique (Prd), à l’alliance Soleil, à la Renaissance du Bénin/Réveil patriotique (Rb-Rp) et au niveau des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).  Yayi Boni, chef  des cauris, c’est la «sangsue des urnes» qui donne de l’insomnie aux autres forces en présence dans toutes les circonscriptions électorales. A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Les autres formations politiques, même celles dont les leaders charismatiques sont des présidentiables, l’ont compris. Et en conséquence, elles ont pris les dispositions qui s’imposent pour marquer à la culotte le chef de l’Etat qui parcourt monts et vallées afin d’avoir la majorité des députés au Parlement, au soir du 26 avril prochain.

D’autres learders de taille

Sur les traces de Yayi Boni, il faut remarquer  Abdoulaye Bio Tchané de la liste Abt, Adrien Houngbédji du Prd, Robert Gbian de Soleil, Nicephore et Rosine Soglo de la Rb-Rp. Les Forces cauris pour un Bénin émergent ambitionnent de ratisser large pour une moisson de 50 députés. Au niveau de l’alliance Rb-Rp, on a mis la barre à 15 députés. Les autres partis et alliances politiques ne sont pas moins ambitieux. Mais pour y arriver, il faut se lever tôt, surtout face à l’appétit vorace d’un président au pouvoir. Ce n’est pas pour rien qu’un certain Adrien Houngbédji qui avait renoncé aux législatives en 2011, a décidé de réapparaître dans l’arène. Nicéphore et Rosine Soglo, malgré le poids de l’âge ont refusé de jeter aussitôt l’éponge. Abt, tel un pasteur, accompagne ses brebis. Le Général Gbian, avec sa casquette de présidentiable, a préféré combattre pour éviter à ses soldats, une éventuelle débâcle. Somme toute, les législatives de 2015 sont une élection à enjeux. Cela se sent sur le terrain avec les arguments et stratégies développés par chacun des leaders charismatiques. A l’issue du scrutin pour le renouvellement de l’Assemblée nationale, qui sera le boss des boss avec le grand nombre de députés élus sur sa liste? Les urnes sont ouvertes.

Adékin Jacques BOCO / Matin Libre

A environ une semaine de la fin de la campagne électorale, l’équipe de l’Honorable David Gbahoungba, composée de femmes et de jeunes membres de la coordination Fcbe, a mis à profit le week-end, pour sillonner les chefs-lieux d’Arrondissement et certains points stratégiques des  communes de Dogbo et de Lalo. C’est à travers une grande caravane. Aux côtés du député Gbahoungba, la présence remarquable de la présidente des Femmes leaders du Couffo, Rosalie Sognon, candidate de Lalo sur la liste Fcbe pour le compte des élections législatives du 26 avril 2015.  

C’est dans la liesse populaire que les deux candidats Fcbe et tout le cortège les accompagnant, ont été accueillis à Dogbo et Lalo respectivement, samedi 18 Avril et Dimanche 19 avril 2015. A chaque étape, les populations, à travers chants, danses et cris de ralliement ont montré leur attachement et marqué leur adhésion aux nobles idéaux de leur leader incontesté, le député candidat, David Gbahoungba. Au cours de cette tournée, le message de la tête de liste Fcbe de la 12ème Circonscription électorale était clair et accueilli favorablement partout où la caravane est passée: « obtenir le KO, c’est-à- dire les trois sièges pour la liste Fcbe», dans une circonscription électorale où les Fcbe avaient eu 2 sièges sur 3 en 2011. A Dogbo, David Gbahoungba a fait le bilan de ses actions en faveur de la population de la 12ème circonscription électorale notamment sur l’emploi des jeunes, l’épanouissement des femmes, le développement du Couffo ... La caravane des Fcbe a reçu  un accueil particulier à Lalo, où Les populations notamment les femmes ont rassuré la Présidente Rosalie Sognon et sa suite, de leur détermination pour réaliser le KO en faveur de la liste Fcbe au soir du 26 Avril prochain. Dans tous les arrondissements de Lalo, les femmes ont réaffirmé leur soutien totale à Rosalie Sognon pour la victoire de la gente féminine et le couronnement de plusieurs années d’engagement à leur côté.

Thomas AZANMASSO / Matin Libre

Les campagnes pour les élections législatives de 2015 lancées en fin de la semaine dernière ont atteint depuis quelques jours une vitesse de croisière. Dans la 21ème circonscription électorale, les forces en présence ne manquent d’initiatives ; surtout les candidats de la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) conduite par le professeur François Adébayo Abiola. Ils multiplient les stratégies pour ratisser large et faire le carton plein au soir du 26 avril prochain. Ainsi donc, après la démonstration de force effectuée à Adja-Ouèrè en lever de rideau, samedi dernier, c’est au tour des femmes de Sakété de s’inviter dans le processus électoral. Hier, mercredi 15 avril 2015, les rues de cette commune, fief du leader, professeur François Adébayo Abiola, ont été pris d’assaut par une marée noire constituée de femmes et de jeunes en liesse. En présence de la marraine de cette organisation, madame Karimath Adéchoubou épouse Abiola, candidat,  tête de liste des cauris dans la 21ème  circonscription électorale, ces derniers ont fait vibrer plusieurs quartiers et ruelles de la commune à travers la géante caravane organisée et qui a traversé les grandes artères de la ville. Aux dires de la marraine de l’évènement, cette sortie vise à lancer les hostilités, baliser le terrain, rallier les «quelques» personnes qui hésitent encore à rejoindre le train du professeur Abiola dont le K.O se précise dans cette circonscription électorale. Toujours selon elle, les femmes de sakété entendent jouer un rôle capital et de premier plan dans la mobilisation des militants et partisans des Forces cauris pour un Bénin emergent au cours des prochaines élections. «Le développement de la commune de Sakété est l’affaire de tous et nul ne sera de trop..» a-t-elle conclu. Le professeur François Adébayo Abiola,  Très ému par la qualité de la mobilisation et des différentes sonorités musicales de Sakété chantées et dansées tout au long de la caravane, n’a pas manqué d’exprimer toute sa satisfaction par rapport à l’ambiance vécue. « … Vraiment je ne regrette pas d’avoir répondu présent, vous-même vous le constatez elles sont toutes contentes.» «…Vous savez, nous sommes caractérisés par notre égoïsme parfois par la haine qui nous habite, l’intolérance qui nous habite, la non acceptation de l’autre. Et effectivement vous avez bien suivi, depuis octobre 2013, nous avons décidé d’être ensemble à Sakété. Etre ensemble, c’est formidable et c’est la matérialisation que vous voyez là…. Mon souhait est que tout ça se transforme en bulletins dans les urnes. C’est pourquoi je suis là, moi-même. Puisque nous sommes sûres maintenant que nous allons aux élections le 26 avril prochain, il faut prier Dieu pour que tout ce que nous avons vu à Adja-Ouèrè samedi dernier, ce que nous voyons à Sakété maintenant et ce que nous allons voir  à Ifangni, que tout ça se transforme dans les urnes », a-t-il par la suite confié. Au vu de la mobilisation et des démonstrations observées depuis l’entrée en campagne du professeur Abiola et sa suite, il ne serait pas exagéré d’affirmer que sa liste est parti pour réaliser la surprise en réalisant un score K.O ou à défaut, rafler la majorité des sièges à pourvoir dans cette circonscription où personne n’arrive depuis le démarrage des campagnes à lui tenir tête.  

Cell-com/Mesrs